Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2022 |
Autor(a) principal: |
Castro, Renata Figueiredo de |
Orientador(a): |
Bruno, Alberto Roiphe |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Pós-Graduação em Letras
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Área do conhecimento CNPq: |
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Link de acesso: |
http://ri.ufs.br/jspui/handle/riufs/15818
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Resumo: |
Cette recherche a pour objet d'étude l'œuvre L’École des filles ou la philosophie des dames. Lorsque celle-ci est publiée en France en 1655, elle est censurée, confisquée, brûlée et elle conduit deux hommes à la condamnation. Selon Lachèvre (1920), L’École des filles porte le statut de première œuvre de langue française délibérément obscène. Pour ce caractère inaugural, le livre est souvent commenté par des chercheurs qui réfléchissent au libertinage ou à la pornographie en France dans une perspective nettement historique, puisqu'il est anérieur à ce qu'on appellera ensuite la prose libertine et la prose pornographique. Cependant, outre son aspect historique, L’École des filles présente des caractéristiques renvoyant aux esthétiques du Baroque et du Classicisme, établit un dialogue avec une tradition de littérature érotique occidentale, aborde des conceptions philosophiques de l'amour et représente des changements de coutumes liés à la sexualité féminine. En raison de ces éléments, cette étude, de caractère bibliographique, entend soutenir que L’École des filles est une œuvre littéraire située dans une période de transition esthétique, philosophique et socioculturelle. Pour cela, la recherche fait un parcours divisé en cinq chapitres. D'abord, basés sur Lachèvre (1920), Muchembled (2007), Hunt (1999), DeJean (1999), Alexandrian (1993) et Darnton (1998), l'historique de production, d’édition, de censure et le processus juridique de l'œuvre sont présentés. Toujours dans ce chapitre, les péritextes sont discutés et analysés, surtout en ce qui concerne leurs genres, à partir de Genette (2009), Costa (2014) et Moisés (2004); en plus quelquesunes des principales éditions de l'œuvre au cours des siècles sont présentées Comme il n’y a pas de traduction de L’École des filles au Brésil, le deuxième chapitre est consacré à la traduction intégrale de l’ouvrage, alors que le troisième chapitre contemple la défense du choix de l'édition étudiée et les réflexions sur sa traduction, celles-ci à l’aide principalement des études de Britto (2020) et d’Oustinoff (2011). Au quatrième chapitre il est question des éléments de transition esthétique, de récupération et d'innovation de la littérature érotique à partir, surtout, de Casalaspro (2007), Lagarde e Michard (2003) e Goulemot (2000). Pour la discussion sur les aspects socioculturels liés à la sexualité féminine, la philosophe et historienne Badinter (1985) est convoquée. Le cinquième et dernier chapitre se concentre sur la formation érotique féminine. Pour alimenter cette réflexion, qui réunit des éléments liés à l'histoire de la lecture, de la réception et de l'érotisme, cette thèse se base sur Chartier (1996, 2004, 2009, 2017), Jauss (1994), Iser (2002), Paz (1994) et Bataille (2014). L'objectif principal de ce parcours est de contribuer à ce que L'École des filles ou la philosophie des dames soit lue comme une œuvre littéraire du XVIIe siècle et tienne sa place parmi les œuvres de la littérature érotique occidentale, puisqu'elle représente esthétiquement les transitions philosophiques et socioculturelles de la période où elle a été écrite |