Pia! Só quer ser o que não é, e mora na favela: práticas de consumo e construção das identidades entre indivíduos de classes populares

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2014
Autor(a) principal: Barbotin, Maria Angeluce Soares Perônico
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal da Paraí­ba
BR
Sociologia
Programa de Pós-Graduação em Sociologia
UFPB
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufpb.br/jspui/handle/tede/7325
Resumo: Considérant la consommationun phénomène social par lequel il est possible de comprendre les divers aspects de la sociétéactuelle, et le fait de prendre en compte que les études de cette thématique auprès des classes populairessontdes entreprisesrecentesdans le monde académique, par dessus tout au Brésil, ce travail, prenant comme matière empirique les pratiques de résidents de la communauté de São Rafael (de João Pessoa/ Paraíba), analyse la logique sociale qui oriente la consommation pratiquée par un groupe d'individus des classes populaires. En termes méthodologiques, ceci est une étude ethnographique, où la relation avec le terrain s'est déroulée d'une façon prolongée, s'est développé par des départs et des arrivées, par des observations participantes, la réalisation d'entretiens et de groupes focaux. L'analyse des représentations sociales que la consommation assume pour les participants de cette recherche a été développée à travers l'Analyse de Contenu et de l'Analyse du Discours. La consommation s'est révélée être un élément clé utilisé par les sujets ici enquêtés dans l'exercice de construction de leurs identités, dans l'entreprise pour la recherche d'insertion sociale et dans la lutte pour leur reconnaissance, une fois qu'il est mobilisé de manière stratégique quand les individus essayent une définition de soi et de la place qu'ils occupent dans la hiérarchie sociale.En affirmant l'espace pertinent occupé par la consommation, ce travail ne nie pas l'importance d'autres éléments comme le travail et le lieu de logement,qui sontaussi mobilisés de manière prépondérante pour questionner la légitimité des identités. C'estprenantla consommation comme déterminante pour la construction des identités, que se construit la représentation de ce groupe en relation aux différences sociales entre riches et pauvres. Vu que ne pas être pauvre signifie avoir tout ce que les autres possèdent, la consommation est vue comme capable de,superficiellement, s'égaler à tous. Cela n'implique pas àun manque de conscienceen relation à la situation de vulnérabilité, une fois quecelle-ci se révèle tant de thèmes comme justice sociale et santé qu'ils commencent à faire partie du débat. Telle forme de concevoir les différences sociales semble se justifier par l'anxiété à contester une identité de pauvre construite par ceux de dehors et capable stigmatiser les individuas porteurs de telle étiquette. Pour les sujets ici enquêtés la différence dans les styles de vie est ce qui, de fait, marque la distinction entre les pauvres et les riches. Cela signifie que, bien que les sujets ici enquêtés désirent etcroient être possible posséder tout ce que les autres possèdent, opérant ainsi un jeu de reconnaissance d'une norme de consommation considérée légitime et en serésignantà celui-ci, ils n'expriment pas le même désir en ce qui concerne le style de vie des autres : c'est dans cette sphère que se vérifie moins de résignation et plus de contestation. Ainsi, les sujets ici enquêtés sont fortement impactes par le désir d'adéquation au groupe social d‟origine, et dans ce sens, la crainte d‟être classé comme inférieur aux autres de son propre groupe, semble exercer une plus grande pression que de la volonté de passer à appartenir à une autre classe sociale. Il est possible de considérer que la logique socialequi oriente la consommation des personnes ici enquêtées, bien qu'elle soit fortement impactée par un goût de nécessité qui conditionne, mais ne détermine pas les différents choix de ces sujets, aussi est dans une large mesure, conditionnée par un ensemble de valeurs communautaires. Une fois que le désir d'être accepté dans le groupe d'origine est très fort entre les sujetsenquêtésle contrôle social communautaire, avant d'être perçu comme un embarras est naturalisé et passe à être considéré comme une forme de sortir de l'invisibilité.