Fandom e cultura participativa: uma análise da tradução oficial e da fã-tradução em jogos vorazes, de Suzanne Collins.
Ano de defesa: | 2015 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal da Paraíba
Brasil Letras Programa de Pós-Graduação em Letras UFPB |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | https://repositorio.ufpb.br/jspui/handle/tede/8232 |
Resumo: | Les études consacrées à la culture de fans connaissent de nos jours un développement de plus en plus important et, bien que la notion de ce que signifie être un “fan” se trouve présente dans nos societés depuis longtemps, la plupart des fois elle a une connotation fortement négative. Cepedant, la théorie de la culture participative (JENKINS, 2009, 2010) affirme que les fans (“fandom”) ont assumé un rôle actif, influençant les choix des entreprises dans la production et la distribution de produits. Parmi les productions réalisées par des fans, l’une des principales est la fan-traduction. Dans la fan-traduction, un groupe de volontaires se réunit pour traduire et rendre accessible gratuitement, à d’autres fans, diverses oeuvres qui n’ont pas encore bénéficié d’une traduction officielle. Compte tenu du grand nombre de livres traduits en amateurs par des fans, le but de cette étude est de comprendre et d’analyser comment la fan-traduction est-elle prise en charge au sein de la culture participative. Le corpus de la recherche est formé par la fan-traduction (groupe Shadow Secrets, 2009) et la traduction officielle (Alexandre D‟Elia/Editora Rocco, 2010) du roman dystopique Jogos vorazes (The Hunger Games, Editora Scholastic, 2008) de l’écrivaine nord-américaine Suzanne Collins. Du point de vue méthodologique, nous avons eu recours à l'analyse interprétative-descriptive dans le but de saisir les stratégies possiblement utilisées par les fan-traducteurs et par les traducteurs officiels dans leurs respectives traductions. Nous avons également procédé à une analyse comparative des deux traductions, afin d'observer les principales différences entre les textes. Le cadre théorique de l'analyse renvoie aux études menées par Lawrence Venuti (2002, 2004b) sur les stratégies de “domestication” et “foreignization”, et l'invisibilité du traducteur; aux tendances déformantes dans la traduction proposées par Antoine Berman (2013), et aux notions de bilinguisme et compétence en traduction développées par Wolfgang Lörscher (2012). Les résultats montrent que la fan-traduction ne suit pas un modèle particulier de stratégie traductive, mais choisit de suivre une voie plus libre par rapport à la traduction officielle en se rapprochant de la structure du texte d’origine, et cela au risque de compromettre le sens du texte cible. Les résultats ont également montré qu’il manque au traducteur-fan une certaine compétence en traduction spécifique, présente chez les professionnels. Cette compétence en traduction est attribuée aux personnes bilingues – profil qui prédomine chez les fans – et est perpétuée par la croyance que cet individu bilingue possède naturellement la compétence requise pour traduire. Nous sommes arrivée à la conclusion que les fans-traducteurs possèdent moins de compétence que les traducteurs officiels pour transférer les différents sens, qu’ils soient culturels ou linguistiques, du texte original vers le texte de la langue cible, suscitant parfois la confusion chez le lecteur. |