Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2009 |
Autor(a) principal: |
Canato, Mônica Aparecida |
Orientador(a): |
Olivar Jimenez, Martha Lucia |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/194163
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Resumo: |
Le principe de la légalité pénale surgit dans les systèmes pénaux nationaux, plus particulièrement dans les systèmes de common et civil law, de manière historique et doctrinaire, mais de façons assez différentes, puisqu’il consiste en d’innombrables garanties qui acquièrent le statut de principes généraux de droit pénal. En s’internationalisant, ce principe et ces garanties surgissent comme des normes dans les droits de l’homme internationaux et dans le droit international humanitaire. Ils se retrouvent dans la pratique internationale des tribunaux militaires internationaux de Nuremberg et de Tokyo, dans les cours internationales des droits de l’homme, dans les tribunaux pénaux internationaux ad hoc pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, avant d’être finalement consacrés par le Traité de Rome, qui crée la Cour pénale internationale. Au travers de paramètres établis de manière historique et doctrinaire, selon l’origine et le fondement de ce principe dans des systèmes nationaux, nous examinons cette migration du principe de la légalité et ses conséquences sur le droit pénal international : la naissance du ius puniendi et les limitations imposées à la juridiction pénale ainsi qu’à la pratique des tribunaux pénaux internationaux. Pour illustrer les facteurs d’instabilité de ces principes et leur évolution, toutes ces cours sont analysées en fonction de leur constitution et juridiction, de leurs pouvoirs, sources et principes de droit pénal ainsi que des cas qui leur sont soumis. Nous en concluons que le principe de la légalité et les principes corrélatifs se comportent différemment dans les juridictions pénales internationales parce qu’ils sont insérés dans la logique propre du droit international public et sujets à des facteurs particuliers à ce système juridique. |