Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2011 |
Autor(a) principal: |
Marques, Teresa Cristina Schneider |
Orientador(a): |
Arturi, Carlos Schmidt |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/29583
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Resumo: |
L’exil constitue un mécanisme de combat contre l’opposition utilisé par les dictatures militaires du Cône Sud, dont la principale fonction était de provoquer un isolement des militants. Nous pensions que l’exil accomplirait efficacement cette fonction car en plus d’éloigner le militant de son territoire national, la protection, prévue par la législation internationale est conditionnée par le retrait de l’exilé de toutes activités politiques à l’étranger. Pourtant, malgré les souhaits des militaires et la législation internationale, une grande partie des exilés brésiliens partirent du pays avec l’intention de transformer l’exil en un espace de combat politique. Néanmoins, les mobilisations réalisées par les exilés furent marquées par des effets de transnationalisme, qui se caractérisent par l’universalisation et la rapidité de transmission d’idées et de valeurs. Voulant comprendre les influences du transnationalisme sur les formes de mobilisation politique des militants brésiliens, cette thèse analyse la trajectoire politique de la seconde génération d’exilés (1968-1979), dont une bonne partie était engagée dans la lutte armée contre la dictature et impliquée dans un projet révolutionnaire. Ainsi, nous nous intéresserons aux actions d’opposition des exilés brésiliens au Chili et en France, deux pays distincts qui représentent des lieux de concentration, à divers moments, de la seconde génération d’exilés brésiliens. La recherche dans des sources officielles et non-officielles (telle que la documentation diplomatique ouverte à la recherche, les documents produits par les propres exilés et les entrevues réalisées pour la thèse) démontre que des variables telles que le contexte politique du pays où ils étaient insérés, le système d’accueil et la présence de répression brésilienne, ont influencé les actions politiques des exilés. Ainsi, la recherche montre que tant que les exilés étaient au Chili, la conviction dans le succès de la révolution socialiste marqua les activités politiques des exilés brésiliens. Par la suite, en France, où les brésiliens se concentrèrent après le coup d’État chilien de 1973, l’exil brésilien entra dans une phase marquée par l’adhésion à de nouvelles thématiques telles que l’amnistie, les droits de l’Homme et la démocratie. |