À escuta da langue-parole : considerações a partir da teoria saussuriana

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2020
Autor(a) principal: Stawinski, Aline Vargas
Orientador(a): Milano, Luiza Ely
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/217016
Resumo: L’objectif de cette thèse est de proposer un concept d’écoute en articulation avec les notions de langue et parole, en tenant compte du rôle attribué à l’oreille et au sujet parlant à partir de la réflexion linguistique saussurienne. Pour ce faire, nous avons effectué une recherche théorique, entrelacée en trois chapitres : le premier est dédié à l’auditeur, le deuxième au sujet parlant et le troisième à l’écoute. Chacune de ces conceptions, bien qu’étant séparément disposées en chapitres, sont imbriquées tout au long de notre discussion ; en ce sens, nous soulignons que les trois parties de la thèse entretiennent un dialogue constant et elles posent la question de l’écoute à partir de points de vue singuliers. Dans le chapitre 1, « Monsieur B et la position d’auditeur », nous introduisons le débat à partir d’une contextualisation sur l’oreille et ses implications terminologiques, en mettant l’accent sur le manuscrit Phonétique. En outre, le circuit de la parole saussurien est visé au-delà du sujet parlant afin de souligner la position active de l’auditeur face à la langue. Enfin, nous travaillons à partir de la notion de fonction muette du langage, proposée par Jacques Coursil, dans le but de souligner la position de l’auditeur comme une constante dans le langage. Dans le chapitre 2, « Monsieur A : la rencontre langue-parole », nous situons le concept de sujet parlant dans les études linguistiques et sa place dans la théorie saussurienne. Ensuite, nous abordons la parole comme une expérience, en montrant comment les concepts de langue et de parole sont unis par la conception saussurienne de sujet parlant. Après, nous exploitons le sentiment de la langue, présent dans les textes saussuriens, comme un terme qui renforce l’expérience de la parole et son inséparabilité par rapport à la langue. Dans le chapitre 3, « L’écoute linguistique : des effets de l’oreille », nous délimitons les différences entre les termes entendre et écouter et nous recensons des définitions de l’écoute et ses relations possibles pour la construction d’un concept linguistique. Nous avons fait appel à des considérations issues de la philosophie dans le but d’élargir l’idée d’écoute loin de l’objectivité et de la passivité, en déplaçant ces considérations vers le domaine des Études du Langage. Enfin, nous réorientons notre attention vers la Linguistique, à la recherche d’une base théorique ancrée sur deux chercheurs fondamentaux : Roman Jakobson et Arild Utaker, chacun à sa manière, sous les effets de la pensée saussurienne. Nous concluons donc que l’écoute est une fonction d’interprétation linguistique capable de questionner la division langue-parole, dont l’implication peut avoir des répercussions dans de différentes perspectives des Études du Langage.