Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2016 |
Autor(a) principal: |
Gomes, Janaína Nazzari |
Orientador(a): |
Milano, Luiza Ely |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
|
Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
|
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
|
Departamento: |
Não Informado pela instituição
|
País: |
Não Informado pela instituição
|
Palavras-chave em Português: |
|
Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/143112
|
Resumo: |
Qu‟est-ce qui fait en sorte que l‟on devienne parlants et auditeurs d‟une langue étrangère ? Voici la question qui suscite cette étude. Dans ce travail, la recherche sur le processus d‟appropriation de langues étrangères prend comme point de départ l‟héritage théorique laissé par Ferdinand de Saussure, dont les réflexions sur la linguistique moderne ont été rendues publiques dans le Cours de Linguistique Générale (1916), oeuvre relue dans cette étude à la lumière des Écrits de Linguistique Générale (2002) et du manuscrit Phonétique (1995). Le linguiste genevois ne s‟est pas penché spécifiquement sur l‟étude de l‟appropriation de langues étrangères ; sa théorie pourtant, qui débute avec l‟étude de plusieurs langues (idiomes) pour déclencher dans la notion de langue (comme système), nous fournit les bases pour entreprendre des glissements théoriques ayant pour but l‟élaboration d‟une réflexion qui explique le processus linguistique de prise de contact avec des langues étrangères. Nous commençons alors notre parcours avec les concepts de langue et de parole pour, ensuite, développer d‟autres importants construits théoriques présents dans l‟ouvrage saussurien tout en essayant de comprendre l‟appropriation de langues étrangères : il s‟agit de l‟aspect phonique et des procédures analogiques. Nous nous dévouons ainsi à l‟étude de nombreuses dimensions de l‟aspect phonique de la langue, ce qui comprend des réflexions sur l‟appropriation du système des sons ainsi que sa production. Dans ce sens, le phonique s‟est révélé comme l‟instance qui instaure la nécessité d‟un parlant devenir également auditeur de la langue cible. Nous avons donc observé l‟importance qu‟a, pour l‟appropriation, que le parlant s‟aperçoive acoustiquement des unités phonologiques de la langue cible pour alors être capable de les produire. Quant à l‟analogie, ce mécanisme linguistique prend place dans ce travail pour se révéler assez présent dans l‟expression de parlants de langues étrangères, ce qui le rend, peut-être, le mécanisme le plus clair de l‟appropriation. En effet, les signes créés en langue étrangère grâce à l‟analogie sont déjà situés dans la langue cible puisque la perception et la réallocation des unités de la langue étrangère sont évidentes dans les formes créées et, ce, malgré les traits de la langue maternelle que nous pouvons y voir. Ces productions, fruits du trésor linguistique de chaque parlant (CLG), sont toujours inédites et, pour cela, constitutivement singulières, caractéristique qui nous permet de proposer la notion d‟appropriation. Ce processus de rendre propre – à chaque nouvel état de langue, c‟est-à-dire, à chaque prise de connaissance de nouvelles formes linguistiques –, c‟est bien ce qui caractérise le processus d‟appropriation d‟une langue étrangère. |