Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2016 |
Autor(a) principal: |
Machado, Hallhane
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Orientador(a): |
Salomon, Marlon Jeison
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Banca de defesa: |
Salomon, Marlon Jeison
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Condé, Mauro Lúcio Leitão,
Almeida, Fábio Ferreira de |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Goiás
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Programa de Pós-Graduação: |
Programa de Pós-graduação em História (FH)
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Departamento: |
Faculdade de História - FH (RG)
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País: |
Brasil
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Palavras-chave em Português: |
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Área do conhecimento CNPq: |
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Link de acesso: |
http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/6423
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Resumo: |
Dans les années 1930, tant les institutions que les auteurs dominants du contexte intellectuel français se sont interessés à un mouvement philosophique dont de nombreux concepts se distinguaient fortement de ceux admis par le milieu philosophique français: le Cercle de Vienne. Cet intérêt a donné lieu à des colloques ainsi qu’à des publications des traductions, des compte-rendus et présentations des théses de ce Mouvement autrichien. A la même période, émergeaient grâce à Gaston Bachelard et Alexandre Koyré une épistemologie historique et une histoire philosophique des sciences. Notre hypothése de travail dans cette étude est que de tels événements ne sont pas isolés. Le passage du Cercle de Vienne en France et les positions philosophiques bachelardiennes et koyréenne peuvent être conçues comme le résultat d’une même préoccupation : les crises des fondements de différents savoirs, les crises de la raison. Le milieu philosophique français a vu dans le Mouvement Viennois une possible solution, d’ailleurs écartée aprés examen et analyse d’auteurs comme Émile Meyerson, Jean Cavaillès, Albert Lautman, Gaston Bachelard, Alexandre Koyré et Federigo Enriques, au probléme des crises. Pour eux, la thése d’une raison catégorique et absolue était inadmissible. C’est donc au moment même où ils ont connu la proposition viennoise que Koyré e Bachelard ont élaboré une histoire philosophique et une épistémologie historique fondées sur une conception de la raison intégrant l’idée de crise. La raison n’est pas absolue, éternelle. Elle passe par des mutations, des révolutions. Les crises sont des périodes de transformations des fondements, aprés lesquelles la raison n’est pas détruite mais rénovée, transformée en un nouveau genre de raison. Koyré e Bachelard ont ainsi donné une nouvelle réponse aux crises, où les problémes de la thése autrichienne sont absents. |