Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2013 |
Autor(a) principal: |
Silva, Leicy Francisca da
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Orientador(a): |
Salomon, Marlon Jeiso
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Banca de defesa: |
Salomon, Marlon Jeison,
Olinto, Beatriz Anselmo,
Figueiredo, Betânia Gonçalves,
Arrais, Cristiano Pereira Alencar,
Magalhães, Sônia Maria de |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Goiás
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Programa de Pós-Graduação: |
Programa de Pós-graduação em Historia (FH)
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Departamento: |
Faculdade de História - FH (RG)
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País: |
Brasil
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Área do conhecimento CNPq: |
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Link de acesso: |
http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/3460
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Resumo: |
Le principal objectif de cette thèse est d’analyser le processus de construction de la lèpre dans l’Etat de Goiás, au Brésil. Pour ce faire, on a cherché, par l’analyse des discours médicaux et politiques produits pendant la période comprise entre 1830 et 1962, à observer les transformations de la façon de penser et d’exprimer le problème, et les éléments relatifs au pouvoir et au savoir qui construisent la maladie comme problème médico-politique. Les principaux documents utilisés dans cette analyse se composent de rapports médicaux, de revues médicales de Goiás, de rapports gouvernementaux des Provinces/Etats, et de journaux locaux. L’hypothèse défendue est que la manière de concevoir la maladie analysée s’est transformée à Goiás dans les années 1920. La morphée, qui était vue, au XIXe siècle, comme possiblement curable et dont les malades coexistaient avec les sains dans les espaces urbains, a donné place à la lèpre, maladie contagieuse qui se propage sur les espaces pauvres et “sans civilisation” de l’Etat, et qui exigeait que des actions soient entreprises pour la contenir. Cette transformation a lieu dans un contexte de croissance de l’intérêt porté à l’espace de l’intérieur du Brésil et à un moment de dispute discursive au sujet du transfert de la capitale fédérale de Rio de Janeiro à Goiás. Les discours construits autour de cette question présentaient un espace et une population caractérisés par la maladie et par l’absence du pouvoir public. Ainsi, les gouvernements, sans moyens d’assumer la politique sanitaire d’assistance médicale aux malades dans les années 1920 et 1930, laissent ce rôle aux institutions philanthropiques ; alors qu’à la fin des années 1930 et pendant les années 1940, l’Etat se l’approprie et centralise la politique de prophylaxie qu’il rapproche fortement du projet de construction de la nouvelle capitale de l’Etat de Goiás. Pour les médecins, la lutte pour l’hégémonie sur le problème sert de mot d’ordre pour le renforcement de la classe et pour sa projection sur la scène politique, dans le cadre de la défense du progrès régional. |