A insurreição do sujeito feminino : uma análise discursiva do Slam das Minas

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2023
Autor(a) principal: Schwuchow, Valéria de Cássia Silveira
Orientador(a): Mitmann, Solange
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/274415
Resumo: Cette thèse, réalisée dans le cadre de la théorie de l'analyse du discours d'une ligne matérialiste, propose l'observation de la façon dont l'insurrection du sujet féminin opère dans la manifestation artistique-performative de la déclamation de la poésie de Slam das Minas, avec la poésie Slam intitulée : «Territoire de Meu» d'Andreia Morais. Le cheminement de l'analyse part de la compréhension de la métaphore de la chaîne de montagnes, se poursuit par l'analyse de la poésie Slam précitée et culmine dans l'appréhension des manières dont le sujet féminin se constitue comme insurgé. En tant que processus matériels des vagues de mouvements féministes, la chaîne de montagnes établit un point à lever pour l'insurrection du sujet féminin. Je considère la formation des montagnes, composées de la base et du sommet, comme une inscription du rapport entre théories, pratiques et praxis discursive. L'analyse des matérialités de la poésie de Slam établit un chemin vers les montagnes, en portant une attention particulière aux matérialités de la parole, du corps et de la voix. J'ai travaillé avec des séquences discursives (SD) et des extraits, sous forme de tirages, de la vidéo. Dans la matérialité du discours, j'appréhende une reprise du dire féministe, sous le domaine de la mémoire, dans l'inscription d'une régularité par une série paraphrastique et par l'effet métaphorique autour du rapport femmes, territoire et viande. Dans les formulations du retour résonne une répétition de sens, sous forme de régularité, autour de la violence, de l'exploitation et de l'oppression. Dans la matérialité du corps, j'entends la performance, en lien avec l'art, mobilisant non seulement une rencontre entre les corps, mais aussi le sensible, établissant, par la tension opérée dans la rencontre, un événement sensible. Dans la matérialité de la voix, je comprends, à partir de l'observation de la matérialité prosodique, les oscillations et les intensités produites par la voix, comme des points d'emphase pour faire entendre ce qui n'est pas entendu. Ce qui est dit, même avec un renforcement vocal accentué, constamment répété et chargé d'affection, n'atteint pas l'écoute nécessaire pour s'inscrire dans le symbolique, il se constitue dans l'ordre du réel. Ainsi, ce qui peut et doit être déconstruit dans les discursivités dominantes, ce qui peut et doit être appréhendé par l'historicité, mais qui ne se densifie pas dans un réseau de significations, nécessitant ainsi la répétition, l'enrichissement vocal et la production d'un renforcement émotionnel constitue le réel de la voix, l'inaudible. Dans la possibilité de s'élever vers les montagnes, le sujet féminin est constitué par le retour au dire, avec les formulations du retour, par la tension entre les corps sensibles, avec l'événement sensible, et par l'instance d'écoute, avec l'in-audible du réel de la voix. Dans ce processus, le sujet féminin délimite une position de confrontation et de contestation établie par le capitalisme et le patriarcat pour la condition de la femme dans la société.