Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2020 |
Autor(a) principal: |
Hack, Lilian |
Orientador(a): |
Silveira, Paulo Antonio de Menezes Pereira da |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/214321
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Resumo: |
Devant de les affirmations selon laquelles l'œuvre littéraire de Clarice Lispector produit une scission dans la littérature elle-même, perturbe ses catégories et définitions, s'offrant comme une œuvre nomade face aux structures qui lui donnent lieu, faisant proliférer ses sens, nous voudrions nous interroger, dans cette recherche, sur la place des images dans cette œuvre. Nous voudrions nous en tenir à le petit ensemble d'images peintes par l'écrivaine entre les années 1960 et 1970. Une peinture qui n'est pas passée inaperçue par la critique littéraire, mais qui n'est pas toujours prise dans sa différence matérielle radicale, visuel, dans la différence conceptuelle qu'il produit par rapport à sa littérature, s'offrant comme image, livrant l'œuvre littéraire déjà complexe de Clarice à la présence d'une œuvre visuelle. Notre question principale est: si ce démantèlement produit par le récit de l’écrivaine dans ses romans et nouvelles, en particulier dans Água Viva, expose une évasion des structures littéraires, comment pourrions-nous regarder sa peinture d'une autre manière mais comme partie intégrante de cette évasion, c'est-à-dire, encore un autre déroulement de ce démantèlement, dont l'élaboration a lieu dans la création visuelle? De ce point de vue, nous voudrions comprendre cet ensemble de peintures dans le cadre de son oeuvre, c’est à dire, penser ce processus de création visuelle détaché du plan de répresentation donné par sa littérature, sans subordonner la peinture au texte, à la littérature de l'écrivaine, sans supposer que la peinture s'offre comme illustration au texte. Il s’agit de regarder ces tableaux dans leurs caractéristiques plastiques, dans leur matérialité, à partir des éléments visuels que Clarice explore, des contextes historico-artistiques propres à la peinture. Et à partir du concept d'image proposé par le domaine de l'art, revenir à la lecture de ce que Clarice écrit sur sa peinture dans sa littérature. Pour explorer ces questions, nous lirons Clarice du point de vue de sa peinture – et non l'inverse – et du concept d'image offert par le domaine complexe des arts visuels, livré à une position critique, théorique et historique qui passe par des montages visuels, qui enquête sur la présence d'une logique de la sensation dans la peinture, qui se penche sur l’informe qu'elle met en scène. Penser sur la matérialité de ces tableaux implique un plongeon dans des enjeux qui concernent les spécificités d'un langage visuel que nous chercherons à analyser. La recherche artistique n'est en rien étrangère à la littérature et aux constructions littéraires, elle est plutôt radicalement recherchée, parfois scannée, toujours remontée par le passage complexe du mot à l'image, et c'est dans cette perspective que nous verrons et lirons Clarice Lispector, devant des contextes historiques, critiques et théoriques de l'art. Cependant, cela ne se fera pas sans prêter attention au fait que ces termes, ensemble, peuvent sembler prétentieux et aussi excessifs que le terme littérature, face à une Clarice étrangere à l'académisme et qui réfute avec insistance les définitions. En utilisant ces termes, nous sommes face à un territoire qui, comme nous le souhaitons, sera successivement déterritorialisé par son objet. Parce que si la littérature de Clarice exige un effort critique qui dépasse les catégories littéraires, sa peinture appelle la même position. |