Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2011 |
Autor(a) principal: |
Paranhos, Ana Lúcia Silva |
Orientador(a): |
Bernd, Zilá |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
|
Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
fra |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
|
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
|
Departamento: |
Não Informado pela instituição
|
País: |
Não Informado pela instituição
|
Palavras-chave em Português: |
|
Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/37814
|
Resumo: |
Cette thèse a pour objectif d’étudier les éléments constitutifs d’un parcours littéraire qui met en relief l’espace et l’altérité, contemplant aussi des notions corrélatives telles que l’identité, le territoire, la nation, le pays, chacune de ces notions étant intrinsèquement liée, d’une façon ou de l’autre, aux deux premiers concepts. La démarche proposée repose sur le constat que, pour le migrant, une seule et unique appartenance à un espace référentiel donné, c’est-à-dire un pays, une culture, une identité, ne suffit pas pour nommer la spatialité du sujet, son espace vécu. Cette voix qui retient plus d’une culture, se fonde, s’émancipe, se libère, par la multiplication, par l’ambigüité et du lieu et du sens. Cette thèse ébauche donc une fréquentation, une approche, de l’univers migrant en ce qu’il a d’ambivalent et de contradictoire. La méthode de travail choisie correspond à l’analyse de la présence, ou de l’absence, d’un personnage romanesque dans Avril ou l’anti-passion (1990), Un vendredi du mois d’août (2004) et L’aimé (2007), trilogie de l’écrivain italo-québécois Antonio D’Alfonso, récit tripartite qui révèle un cheminement qui part du local à l’universel, qui peut aussi être lu comme un parcours du « je » subjectif et individuel au « nous » communautaire et collectif, un parcours allant d’un monde tout proche à un monde cosmique, faisant émerger la totalité. Le référentiel théorique employé dans cette recherche correspond aux écrits de Gilles Deleuze et de Félix Guattari sur les systèmes arborescent, fasciculé et rhizomatique et leurs correspondances à certaines formes de livre, énoncés présentés dans l’introduction de Mille plateaux : capitalisme et schizophrénie 2 (1980). Si dans Avril ou l’anti-passion la présence du protagoniste se montre bien marquée, dans L’aimé l’absence de ce même personnage joue un rôle primordial. C’est par son absence qu’il essaie de vraiment « apparaître », et cela se produit par les yeux, le coeur et la voix de l’autre. Cette image d’homme que nous retrouvons au bout du chemin, ce sujet multiple et disséminé, suggère l’homme transculturel par excellence, la notion de transculture renvoyant à tout ce qui est entre, à tout ce qui passe à travers et à tout ce qui est, ou qui va au-delà : la traversée véritable oblige à faire le chemin de l’autre, à voir selon le regard de l’autre, à faire l’expérience de l’altérité. |