Trois figures de créolisation dans la littérature antillaise

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2008
Autor(a) principal: Alves, Alcione Correa
Orientador(a): Bernd, Zilá
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: fra
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/13379
Resumo: Ce mémoire vise à l´étude du processus de créolisation à partir de deux oeuvres représentatives de la littérature antillaise contemporaine: les romans Texaco, de l ´écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau (1992) et La belle créole, de l´écrivain guadéloupéenne Maryse Condé (2001). On entreprend une étude où, à partir des concepts de créolisation (approche théorique) et figure (approche méthodologique), on examine des stratégies discursives par lesquelles le processus de créolisation a lieu dans les deux romans. Du point de vue théorique, on recourt au concept de créolisation, dégagé de textes tels que Éloge de la créolité (1989) et Écrire en pays dominé (1997), de Patrick Chamoiseau, ainsi que d´Introduction à une poétique du divers (1995), d´Édouard Glissant. Du point de vue méthodologique, ce mémoire relève des définitions de figure et imaginaire collectif de l´essaysite québécois Gérard Bouchard, surtout à partir des essais Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde : Essai d´histoire comparée (2001) et Raison et contradiction: le mythe au secours de la pensée (2003). À travers la lecture des deux romans, on vérifie l'efficacité de chacune des trois figures – le débrouillard; l ´étranger; l´artiste/intellectuel – au moyen de lectures centrées sur une hypothèse: le processus de créolisation, sous le signe de la tension et du choc, origine d'équilibres instables, provisoires, qui surmontent (d'une façon aussi provisoire) les contradictions propres au contexte de chaque roman. Prendre la figure comme catégorie d´analyse permet ici d´apréhender la complexité de certains aspects de l´imaginaire collectif antillais.