Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2024 |
Autor(a) principal: |
Oliveira, Gabrielle Toson de |
Orientador(a): |
Lucena, Karina de Castilhos |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/277372
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Resumo: |
Ce mémoire propose une analyse des aspects historico-socio-culturels de l’ouvrage Mes quatre femmes (2007), écrit par la romancière et essayiste franco-antillaise Gisèle Pineau. Ce récit présente une narration entrecoupée par différentes voix, mêlant extraits de fiction et faits réels, composés des souvenirs de quatre femmes noires de générations différentes, mais liées par la même lignée familiale. Dans ce contexte, à la lumière de la notion de la Créolité (1989) et des réflexions de Bernd et Soares (2016) sur la transgénérationnalité, nous cherchons à identifier dans les mémoires, les narrations et récits des personnages des éléments constitutifs des Antilles françaises, notamment dans leurs relations avec la France Hexagonale. Par la suite, à partir des observations de Walter Benjamin (1985) et de la complémentarité de Márcio Seligmann-Silva (2008), l’objectif est de réfléchir sur l’importance des témoignages mémorialistes dans la reconstruction de moments minimisés tout au long de l’Histoire. Pour cela, nous cherchons à analyser la manière dont la narration testimoniale est incorporée dans l’intrigue de Pineau, dans une perspective à la fois esthétique et politique, en abordant son écriture comme une forme de résistance aux lacunes constitutives de l’Histoire traditionnelle et, aussi, comme un moyen de récupérer des voix, des subjectivités et des identités perdues dans le temps. |