Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2008 |
Autor(a) principal: |
Lima, Patrícia de Moraes |
Orientador(a): |
Dorneles, Malvina do Amaral |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/15340
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Resumo: |
L'abordage prédominant de la compréhension de l'enfance se fait par le truchement de différents récits qui contiennent le lieu de l'incomplétude, de l'ingénuité, de la beauté absolue, de la bonté, parmi d'autres prérogatives qui définissent ce lieu. Il faut penser à la problématisation de ces conceptions dès le début, puisqu‟elles sont répetées dans les différents contextes et milieux sociaux qui enveloppent l'enfance, cela nous renvoie à un mouvement qui embrouille nos “premières” vérités et nous pousse, non seulement à savoir ce qu'est l'enfance, mais plus que cela, à penser l'enfance comme une chose encore inconnue. Tous les efforts faits pour fixer l'enfance dans une seule conception s'avèrent être un exercice d‟enfermement, ou alors se résument à des efforts qui mettent en valeur une règle, une position-de-sujet, installant des territoires, ceux-là même qui prétentent enfermer toute l'idée, l'emprisonne toute en s'enfermant en elle-même. Il est temps de comprendre que ce mot enfance s'éparpille en plusieurs sens, en une énigme d'ailleurs suivie d'infins glissements conceptuels. C'est ainsi que, supposer que l'enfance peut s'exprimer dans une expérience, me pousse parfois à penser qu'il y a possibilité de concevoir une enfance hors du langage, c'est-à-dire, dans ce glissement continu de l‟expérience dans et par le langage, (et) qu'il est possible de trouver une enfance-expérience qui fait des agencements dans le soin de nous-mêmes. Donc, la perspective d‟une enfance m'invite à penser au monde par ses irrégularités ses précarités, ses contingencements, bref, cela exige que j'envisage un autre champ du discours, c‟est-à-dire, ce champ qui se fait par ce qui fuit, ce qui resiste, par une force vitale de liberté qui nous amène à nous pencher sur nous- mêmes. Et tant que dimension de l'inattendu, l'imprévu de cette enfance glisse en nous le doute et l'incertitude comme possibilités de connaître ce qu'on ne connaît pas encore, de savoir ce qu'on ne sait pas, mais, surtout de prendre une position devant les choses du monde, qui nous place dans notre simple humanité. Cette simple humanité qui nous envoie à tout faire et à rien faire. |