A (Ré)fábrica : um lugar inventado, entre a objetualidade das coisas e a sutil materialidade do desenho e da palavra

• Ano de defesa: 2014
• Autor(a) principal: Sacco, Helene Gomes
• Orientador(a): Tessler, Élida Starosta
• Tipo de documento: Tese
• Tipo de acesso: Acesso aberto
• Idioma: por
• Palavras-chave em Português: Materialidade; Invenção; Objetualidade; Refabricação; Modo de vida
• Palavras-chave em Inglês: Objectuality; Subtle materiality; Inventory-invention; Ways of living; (Re) manufacturing
• Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/116093

La recherche part de l’investigation poétique sur le processus de création d’un Lieu Inventé qui se produit entre l’objectualité des choses et la subtile matérialité du dessin et de la parole. On revisite des notions et concepts de matérialité associés aux processus de création et de fabrication d’objets, en comprenant que le champ de l’art est aussi responsable d’une partie de la pensée sur la matérialité du monde, parce que nous agissons aussi comme des producteurs de formes dans des processus de création d’objets de pensé, qui constituent eux aussi des inventions et des propositions de modes de vie. Pour cela, à travers le Lieu Inventé, on développe dans cette recherche le concept et la méthodologie de la (Re)fabrique, sous la compréhension de l’Art et de la Littérature comme des champs qui travaillent directement liés au quotidien du monde, en s’appropriant la matérialié et la signification des choses, en les utilisant, en les transformant et donc en agissant sur elles. Ce concept est également un dispositif de fiction où les travaux apparaîtront à travers trois personnages : La Constructrice de Ponts, L’Objetotécaire et L’Observateur. Plus que des caractères, ils sont des sujets inventés par les objets. À travers eux, on présente les trois motes théoriques-pratiques : la construction d’objets-lieux ; les inventaires et classifications de lieux et objets en écritures et dessins ; et les observations des lieux comme des objets. L’approche se fait par trois récits de journaux intimes, dans une situation de monde qu’on appelle Nulle Part. On le fait en posant un dialogue indirect entre des personnages qui problématisent des questions théoriques et présentent la production artistique développée au cours du doctorat. La thèse présente une collection de productions artistiques qui s’utilisent de l’appropriation d’objets et aussi de celles qui les perçoivent comme un objet fabriqué qui interfère sur le moyen et les formes de vie. En outre, on cherche dans la littérature des auteurs dont les productions sont imprégnées d’un intérêt cinglant par les objets quotidiens. Dans ce transit entre objets, dessins et mots, l’invention d’un lieu par des objets devient possible, en saisissant les implications poétiques, esthétiques et politiques. De cette manière l’investigation s’élargit vers une discussion importante de l’actualité par rapport à la consommation, l’obsolescence programmée et la Néguentropie, en proposant une nouvelle discussion sur les modes de vie et le temps des choses.