Aqui sangraram pelos nossos pés : futebol, política e identidade nacional na ditadura militar (1974-1985)

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2021
Autor(a) principal: Stédile, Miguel Enrique Almeida
Orientador(a): Guazzelli, Cesar Augusto Barcellos
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/229896
Resumo: L'application par la dictature civilo-militaire des principes et directives de la Doctrine de la Sécurité Nationale dans la gestion, l'organisation et la pratique du football lors des Coupes du monde disputées entre 1974 et 1982 font l'objet de ce travail. À travers l'analyse de la couverture des journaux Folha de São Paulo et Jornal do Brasil et des hebdomadaires Veja et Placar, nous cherchons à démontrer comment l'application de ces principes a abouti à une militarisation de ce sport dans sa gestion institutionnelle et financière, en la composition de la technique et le refus du statut de citoyenneté au joueur de football. L'opérationnalisation de ces principes pourrait être effectuée soit par la société politique, l'État, soit par la société civile, à travers l'appareil privé de l'hégémonie, comme la Confédération brésilienne des sports. Poussé par une tendance autoritaire, plus les résultats en compétition sont mauvais, plus les espaces occupés par les militaires au sein de cette stratégie sont grands, atteignant son apogée lors de la Coupe du monde 1978. L'identité nationale est également contestée, à la fois comme mécanisme de domination, dont l'instrumentalisation est souhaitée par la dictature civilo-militaire, ainsi que par un espace de résistance, étant donné l'incapacité de la dictature à mener à bien son auto-réforme et sa perpétuation institutionnalisée au pouvoir. Sans conditions matérielles pour exercer le pouvoir par la force, l'équipe brésilienne et l'identité nationale sont re-signifiées comme synonyme de démocratie, une valeur qui ne pouvait être appréhendée par la dictature. Les joueurs et les supporters sont les agents de cette transformation qui se traduit par une ouverture politique et une démilitarisation du football avant le fin de la dictature civilo-militaire elle-même.