Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2008 |
Autor(a) principal: |
Guigou, L. Nicolás |
Orientador(a): |
Oro, Ari Pedro |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
|
Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
|
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
|
Departamento: |
Não Informado pela instituição
|
País: |
Não Informado pela instituição
|
Palavras-chave em Português: |
|
Palavras-chave em Inglês: |
|
Palavras-chave em Espanhol: |
|
Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/14948
|
Resumo: |
Ce travail cherche à étudier plusieurs axes en rapport avec un ensemble de thématisations d’intérêt anthropologique. Notre recherche vise à approfondir le domaine du religieux en tant qu’axe de construction identitaire, en interrogeant les mythologies, les mémoires et les récits possibles, dans le cadre de la mémoire collective et sociale d’un groupe spécifique : la communauté rurale appelée San Javier (Département de Rio Negro, Uruguay). La matrice religieuse de cette Colonie s’est installée à partir du processus même de sa création : San Javier a été fondé en 1913, en Uruguay, par un groupe d’iimigrants russes appartenant à la « Comunidad Nueva Israel » (Novo Israilskaia Obchina) /Communauté Nouvelle Israël/, un courant religieux formé vers la moitié du XVIIIe siécle, suite à uns scission de l’Eglise Orthodoxe Russe. Le travail cherche à approfondir les récits des habitants de San Javier, par l’étude des différentes temporalités dont ils ont été sillonnés et par les fragmentations spatiales et temporelles sur lesquelles ces récits ont été bâtis. Un ensemble de fragmentations pénètre dans l’espace de la temporalité où religion et mémoire sont en lien –et signalent le déclin de « Nueva Israel », la religion fondatrice de San Javier. Ces fragmentations construisent plusieurs Autres, à l’intérieur d’un processus d’altérité propre à la Colonie, auquel s’ajoutent les rapports de la Colonie San Javier avec la société nationale uruguayenne et avec l’Union Soviétique, notamment les temporalités de la Terreur, qui ont été vécues par les habitants de San Javier sous l’influence du stalinisme en URSS et de la dictature militaire en Uruguay. De ce fait, cette production de l’Autre a adopté des modalités diverses et l’espace pluralisé et fragmenté que partagent la religion et la mémoire, s’est trouvé peuplé de récits conflictuels qui ont abouti à l’installation d’une tradition de la temporalité « sanjavierina » basée sur et conçue pour le conflit. |