Perversão e filiação : o desejo do analista em questão

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Rosa Júnior, Norton Cezar Dal Follo da
Orientador(a): Poli, Maria Cristina Candal
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/87581
Resumo: Cette recherche porte sur le thème de la perversion dans ses relations avec la filiation et le désir de l’analyste. Son importance se justifie du regard de la clinique et de sa pertinence sociale. Mais, il s’agit aussi d’une question d’ordre éthique, une fois que le domaine des perversions, fréquemment, se trouve imprégné de moralisme, des préjugés et d’idéaux de bonne forme. Les positionnements ne sont pas rares dans le milieu psi que les pervers ne cherchent pas l’analyse, étant donné qu’ils ne souffrent pas, qu’ils ne font que jouir par la souffrance de leurs victimes. Celle-ci n’est pas notre position. Au contraire, à partir du désir de l’analyste et de l’éthique qui fonde sa práxis, nous soutiendrons la thèse qu’il est possible qu’une clinique psychanalytique s’opère avec la perversion. Notre investigation est basée dans l’oeuvre de Sigmund Freud et l’enseignement de Jacques Lacan, suivie d’auteurs contemporains. Face à la complexité de cette thématique, nous avons pris la compagnie de cinq ouvrages: La philosophie dans le boudoir, écrite par le Marquis de Sade (1795), À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust (1913), Lavoura arcaica, de Raduan Nassar (1979), Finnegans Wake, de James Joyce (1939), et Le balcon, de Jean Genet (1955). Notre proposition dans l’articulation de la psychanalyse et la littérature cherche à accueillir ce que les textes permettent d’accéder aux différents registres de la perversion dans la structure du sujet. A partir de ces références nous allons soutenir que l’impératif de jouissance du pervers impliquera dans le refus à la filiation. Ceci soulèvera des difficultés dans ses conditions d’aimer, de reconnaître la dette envers l’autre et de tolérer la différence. Cependant, Freud et Lacan, en reconnaissant l’aspect constituant de la perversion, ont inauguré les possibilités d’écoute de cette particulière position subjective par rapport à la castration. Donc, si d’une part Freud a montré la logique fétichiste de reconnaître et de refuser, à la fois, le manque du corps maternel; d’autre part, Lacan a observé le refus pervers à la place destinée au père dans le discours du sujet. Celles-ci seront des questions centrales dans le drame pervers, surtout, quand le père n’achemine pas le désir en tant qu’insigne du manque, et la mère prend l’enfant comme objet de jouissance. A partir de cela, à travers des notes cliniques nous fondamentorons la discussion dans trois aspects: les difficultés en établir un diagnostique de perversion; le maniement d’un transfert qui se maintient dans le défis constant à la place du psychanaliste; et les voies de direction du traitement. Ceci nous fait comprendre que pour que cette pratique se fasse, il est essentiel de reconnaître la souffrance, condition nécessaire pour déclencher le désir de l’analyste de réaliser la lecture d’un scénario marqué par un modèle strict et répétitif de récompense sexuelle. Dans ce sens, il sera à partir des effets réunis dans son analyse que le psychanalyste pourra affronter l’angoisse, le mépris, et la fascination implicite dans le transfert pervers. Donc, en “faisant face à la situation”, il ira établir les différences de places, en rendant possible au sujet, le droit à la parole, en viabilisant ainsi, la chute des images et mises en scène qui saisissent ses modalités de jouissance.