Semiologia da linguagem : a enunciação do sagrado e o corpo afrorreligioso

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2016
Autor(a) principal: Severo, Renata Trindade
Orientador(a): Flores, Valdir do Nascimento
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/143595
Resumo: Cette thèse propose un élargissement de la notion d’énonciation, telle comme elle est construite à partir de la pensée d’Émile Benveniste. Nous nous sommes basé sur l’ouverture prévue dans des textes tels que l’article « Sémiologie de la langue » (1969) et l’ensemble de notes qui compose le livre posthume Dernières leçons pour étudier un objet qui, encore lié à la linguistique, présente des dimensions qui vont au-delà d’elle. Dans ces textes, Benveniste réaffirme et établit définitivement la place de la langue en tant que système interprétant universel : la langue interprète tous les autres systèmes, y compris elle-même. Elle est le système qui rend possible une sémiologie de tous les autres. De l’énonciation de / dans la langue, nous arrivons à une idée d’énonciation centrée dans le langage : en vertu d’un intenté, sur le tissu significatif de l’instance de discours, la catégorie de personne s’instaure et, avec elle, l’intersubjectivité, à travers une sémantisation qui n’est pas exclusive de la langue. L’énonciateur fait usage des systèmes sémiologiques dont la matérialité est exprimée par / dans le corps, avec la voix, avec le regard, avec des gestes et avec des formes encore plus subtiles et spécifiques d’une énonciation donnée. Dans notre texte, nous observons la langue, l’affectivité et le sacré s’intégrer dans une énonciation dont l’indice de subjectivité est le corps : l’énonciation du sacré. Pour traiter de cet objet, nous utilisons la Théorie de l’Énonciation – avec quelques déplacements et ouvertures – et aussi les réflexions sur le corps de David Le Breton (1998 ; 2011 ; 2012) pour penser l’affectivité comme un système de sens articulé à la langue. Pour atteindre à l’énonciation du sacré, nous nous sommes inspiré dans les notions de témoin et de témoignage pensées par Giorgio Agamben (2008). C’est le témoignage, donc la langue, qui nous permet de faire la sémiologie de l’énonciation du sacré, l’objectif principal de cette thèse. Des entretiens ouverts avec des informateurs identifiés dans sa relation avec des religions afro-brésiliennes du Rio Grande do Sul et l’observation participante dans les rituels de ces religions ont été les moyens de recueille des témoignages, qui constituent le corpus d’analyse. À partir de la notion d’auctor (AGAMBEN, 2008), nous attribuons, à ces témoignages, le statut d’objet d’étude : le témoignage du sacré, qui a fourni le matériel dont l’observation et l’analyse ont mobilisé un cadre théorique et méthodologique, héritier de la Théorie de l’Énonciation, de l’anthropologie du corps et de la philosophie – celle de l’Occident, par l’intermédiaire d’Agamben, et l’afro-brésilienne, à travers d’une affectivité produite dans le domaine du sacré, qui a influencé plus d’une façon l’écriture de cette thèse. L’énonciation du sacré reste un objet que l’on peut traiter seulement via auctor, dans le témoignage du sacré.