Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2015 |
Autor(a) principal: |
Silva, Daniel Costa da |
Orientador(a): |
Flores, Valdir do Nascimento |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/131717
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Resumo: |
Notre recherche traite des implications de la pensée benvenistienne pour l'étude de la Théorie de l'Histoire. Nous réfléchissons ainsi sur quelles notions d’Émile Benveniste sont liées à une « science générale de l'homme » ; et quelles sont les possibles contributions que la théorie de Benveniste peut offrir pour le domaine de la Théorie de l’Histoire. Dans un premier moment, nous observons la manière dont Benveniste a développé la distinction entre « l’énonciation historique » et « l’énonciation de discours ». Nous observons comment la distinction entre ces deux concepts pourrait être utile dans l’analyse des discours historiques. Nous avons perçu que la distinction, entre les plans de l’histoire et du discours, pour être vraiment utile, elle devrait être située dans le moment théorique de la distinction faite par Benveniste entre personne et non-personne ; une fois que le domaine de la non-personne semble être vraiment le domaine propre du récit historique, où l’on cherche à utiliser des énonciations non subjectives. Dans une deuxième étape du travail, nous observons la distinction proposée par Benveniste entre le sémantique et le sémiotique. Nous mettons cette distinction en relation avec la question autour des notions de système et de structure. Ainsi, dans cette deuxième phase du travail, nous ne sommes pas resté limités seulement à la théorie de Benveniste. Nous essayons aussi de comprendre quelle était la position de Benveniste par rapport à la vogue structuraliste qui a marqué la linguistique de son époque. Nous croyons que Benveniste ne s’est permis jamais d’être un structuraliste stricto sensu. Et il nous semble que, avec l’élaboration de la distinction sémiotique/sémantique, Benveniste a aussi voulu échapper à une conception de langue comme une simple structure. À partir de là, nous soulevons l’hypothèse que, dans l’histoire, il n’y a pas de mode sémiotique ; il n’y a que le mode sémantique. Pour terminer, dans un troisième moment, nous avons fait quelques considérations sur la recherche du sens dans la langue et la recherche du sens dans l’histoire ; nous avons réfléchi aussi sur la possibilité de parler d’une sémiologie de l’Histoire. En outre, nous mettons en évidence les questions terminologiques impliquées dans la relation entre la « réalité » et le langage. Cela fait, nous avons pu conclure que faire histoire est un acte d’auteur où la subjectivité du sujet y reste impliquée. |