Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2021 |
Autor(a) principal: |
Rodrigues, Elisa Fernandes |
Orientador(a): |
Brito Junior, Antonio Barros de |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/224084
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Resumo: |
Ce travail propose une lecture du livre Les années, écrit par Annie Ernaux, et cherche à comprendre comment l’écrivaine construit, à travers une autobiographie impersonnelle, un récit de la mémoire collective occidentale et française au fil du temps, dans une période comprise entre les années 1940 et le début des années 2000, à partir du travail de remémoration personnelle. Pour ce faire, nous récupérons lors du premier chapitre les théories de la mémoire, afin d’identifier les processus mnémoniques mobilisés par l’écriture ernausienne. Dans le deuxième chapitre, nous présentons un panorama de l’oeuvre d’Ernaux, relevant des caractéristiques qui traversent tous ses livres, telles que l’écriture auto-socio-biographique et l’écriture plate, afin de saisir comment ces aspects-là se synthétisent dans son projet d’écrire la vie. Dans le troisième chapitre, nous proposons une lecture détaillée de Les années, tout en associant ce récit aux théories de crise de l’expérience, de Walter Benjamin (2012), et de disparition de la mémoire, de Pierre Nora (1984). Finalement, nous nous penchons sur la manière dont l’écrivaine fait appel à des éléments inhérents à la notion benjaminienne d’Erlebnis, à la modernité et à l’individualisme pour construire dans Les années un récit de la mémoire collective à partir de la mémoire personnelle. |