A escrita do eu em La Place e Les Armoires Vides, de Annie Ernaux: entre a história e a sociologia
Ano de defesa: | 2014 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal da Paraíba
BR Letras Programa de Pós-Graduação em Letras UFPB |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | https://repositorio.ufpb.br/jspui/handle/tede/6285 |
Resumo: | Notre travail propose une analyse de deux oeuvres de l'écrivaine françaiseAnnie Ernaux: La place (1983) etLes armoires vides (1974).On a eu comme premier objectif de saisir quels éléments esthétiques et thématiques font de l'écriture de l'auteure un exposant du récit à la première personne. Ensuite, on a établi uneeélation entre les deux oeuvres en question avec quelques aspects et discussions de la Sociologie. Pour cela, l'étude s'articule autour de trois axes principaux.Le premier est consacré aux caractéristiques de l'écriture du moi dans la littérature française contemporaine qui, selon Dominique Viart (2002), met en scène, à travers un récit non linéaire, la crise du sujet provoquée par une instabilité identitaire, ses questions existentielles reproduites dans la voix du narrateur et dans le choix d'une syntaxe construite de façon à perturber l'énonciation. Le deuxième axe met en parallèle des concepts sociologiques développés par Pierre Bourdieu (1998, 2001, 2009, 2011, 2013), tels que violence symbolique, valeurs de classe, distinction sociale,tout en les mettant en rapport avec l'écriture littéraire d'Annie Ernaux. L'étude établitencore une relation entre la nouvelle historiographie, bouleversée par le mouvement des Annales, qui prend l'expérience d'individus de petits groupes sociaux pour objet d'étude, présentant leurs particularités et reconstituant l'histoire à partir d'une autre perspective analytique, telle que formulée, entre autres, par des théoriciens comme Ginzburg (1987), Reis (2000), Dosse (2003) et Rojas (2012). Le troisième axe procède à une analyse des deux oeuvres littérairesà la lumière des discussions sur le rôle de la mémoire dans l'écriture du moi, les éléments sociologiques présents dans les textes d'Annie Ernaux,mettant en évidence, par ailleurs,les inquiétudes du sujet de notre temps à travers des questions et des problématiques posées par le personnage narrateur. Cette étude révèlequelques tendences esthétiques qui viennent de s imposer dans la française contemporaine, plus précisément en ce qui concerne l'écriture du moi d'Annie Ernaux. |