A construção do Estado Brasileiro em Erico Verissimo e Raymundo Faoro

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Sousa, Alexandre Ricardo Lobo de
Orientador(a): Zilberman, Regina
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/72747
Resumo: La présente thèse a eu pour objectif de montrer comment Erico Verissimo et Raymundo Faoro, dans leurs oeuvres O Tempo e o Vento (Le temps et le Vent) et Os Donos do Poder (Les Patrons du pouvoir), ont-ils entendu le processus de formation de l’État Moderne brésilien. Alors que la première a comme protagoniste une famille, les Terra Cambarás, qui représente une partie de la classe dominante, la seconde, une élite politique qui constitue l’ordre bureaucratique et ne possède pas d’origines dans la société. L’oeuvre littéraire narre la saga de la famille des Terras pendant quatre siècle, de son origine, dans la régions des Missoes, à son ascension économique et politique dans la ville fictive de Santa Fé. Au début du récit, le noyau familial est régi par un pouvoir à caractère patriarcal, et la relation de l’État, portugais, avec ce noyau a un caractère d’usurpation en réalisant des recrutements et des recouvrements d’impôts, mais sans avoir de représentativité. À la fin du récit, cette “brouille” entre le groupe de pouvoir local et l’État est diluée, lorsque le personnage Rodrigo Terra Cambara entre au gouvernement de Getulio Vargas. L’oeuvre historiographique, Os Donos do Poder, à partir d’une relecture des concepts développés par le sociologue allemand, Max Weber, développe une lecture innovatrice à propos de l’Histoire du Brésil. L’originalité consiste à déplacer le débat sur la formation du Brésil de la société civile vers le jeu politique. Et Raymundo Faoro n’adapte pas seulement le concept d’ordre à la réalité brésilienne, mais il lui confère également une autre signification. Le concept, adopté à l’origine pour caractériser la stratification sociale du féodalisme, a été ré-élaboré dans sa fonction pour caractériser une élite politique dominante dans l’apparat bureaucratique brésilien. L’ordre bureaucratique est alors un groupe qui commande les instances bureaucratiques de la machine de l’État. Avec l’objectif de montrer la formation de l’ordre bureaucratique brésilien et sa séparation avec la société brésilienne, Raymundo Faoro débute son analyse dans la formation de l’État portugais et conclut que l’État brésilien est un corps étranger à la société. Cherchant à analyser les oeuvre avec un référentiel webérien de type idéal, des concepts qui ne prétendent pas être définitifs et essentialistes, mais opérationnels, la thèse conclut que Verissimo et Faoro, même avec des perspectives et des formes narratives différentes, possèdent une méfiance semblable en ce qui concerne l’apparat d’état, qu’il soit moderne ou pas. Et le groupe qui le compose se situe au-delà de la question des classes sociales.