Por uma pedagogia performativa da memória : performance e testemunho sobre violência de Estado na escola

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2023
Autor(a) principal: Haas, Marta
Orientador(a): Icle, Gilberto
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Palavras-chave em Espanhol:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/258720
Resumo: Cette recherche, menée dans le cadre d’une convention de cotutelle entre l’Universidade Federal do Rio Grande do Sul (Brésil) et l’Université Paris Nanterre (France), a pour objectif principal d’étudier comment, en milieu scolaire, la performance peut contribuer à la transmission de la mémoire traumatique liée à la violence d’État. À cette fin, des expériences artistiques ont été réalisées avec la participation d’élèves d’établissements publiques de Porto Alegre, au Brésil. La recherche présente l’idée que la performance est comme un acte de transfert, qui transmet la connaissance et la mémoire par la répétition d’un comportement. Cela permet de comprendre comment, dans son rapport au témoignage d’un événement traumatisant, elle peut transformer une expérience douloureuse en quelque chose de collectif et partagé. Dans un premier temps, une révision bibliographique est réalisée, cherchant à s’approprier les concepts utilisés dans la perspective des Performance studies et des études des traumatismes. La perspective méthodologique utilisée dans l’étude des expériences menées dans le cadre scolaire est celle de la Performance dans son croisement avec l’Éducation. Cette approche est adoptée en proposant le corps comme moyen d’apprentissage collectif. L’analyse montre que, dans le cadre d’une pédagogie mémorielle basée sur le témoignage, il est fondamental de ressentir et d’être à l’écoute du silence des victimes qui ne sont plus là pour parler. On arrive à la conclusion que les images de souvenirs de violence, incorporées par les élèves, permettent de remarquer un scénario commun de violence. Participer à une performance qui reprend dans la rue l’expérience étudiée en classe permet d’imaginer de nouvelles manières d’agir dans le monde. Au milieu de conflits sur le passé, les performances d’une mémoire insurgée, qui génèrent de l’empathie avec les vaincus, ont une fonction pédagogique et réparatrice, synthétisée dans l’idée d’éduquer pour que cette violence ne se reproduise plus. Cette recherche démontre que la violence pratiquée par l’État peut être réparée aussi par une pédagogie performative de la mémoire, dans la mesure où elle reconnaît et met hors de la normalité la violence incorporée, engendre un sens de la responsabilité collective, réincarne et réactualise la mémoire, ainsi qu’elle pointe vers une perspective d’avenir différente à partir de l’imagination.