Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2021 |
Autor(a) principal: |
Nugem, Rita de Cássia |
Orientador(a): |
Bordin, Ronaldo |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
eng |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/219415
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Resumo: |
Les systèmes de santé brésilien et français ont été structurés comme d’accès universel et une prise en charge globale, hiérarchisés par le niveau de soins, décentralisés politiquement et administrativement. Comme le système de santé français est considéré comme l'un des meilleurs au monde l'hypothèse suivante a été élaborée : Est-ce-que le système de santé français est-il plus efficace en résultats que le brésilien en matière de stratégies et soins de santé en cas d’accident vasculaire cérébral ? L'objectif général était de comparer l'efficacité de résultats entre les systèmes de santé brésilien et français liés aux soins de l'Accident Vasculaire Cérébral. L’étude a cherché à identifier les points communs et les divergences entre les deux politiques nationales de santé liées aux soins de l'accident vasculaire cérébral à travers les objectifs spécifiques qui visaient à décrire : les politiques de santé et la pratique clinique pour les soins de l'accident vasculaire cérébral dans les deux systèmes de santé ; de rechercher et de décrire le nombre d'hospitalisations aiguës ; la durée moyenne de séjour à l'hôpital ; le taux de mortalité hospitalière ; les décès et le coût du traitement des accidents vasculaires cérébraux à l'hôpital. Méthodes : Comparaison et description des similitudes, des différences ou des relations entre les données concernant les politiques, les facteurs de risque et les indicateurs de santé concernant les soins de l'accident vasculaire cérébral, de 2010 à 2017. Comme résultats, les données ont été obtenues des deux pays auprès des Ministères de la Santé ou des agences internationales respectifs. Les résultats ont montré que les données directement liées à la période d'hospitalisation entre 2010 et 2017 différaient considérablement d'un pays à l'autre. Par rapport aux hospitalisations dues à un AVC aigu, le taux de mortalité hospitalière au Brésil est de 163 pour 1.000 hospitalisés contre 263 en France. La durée moyenne de séjour des hospitalisations aiguës était de 7.6 jours au Brésil contre 12.6 en France. La prévalence des accident vasculaire cérébraux par tranche d'âge entre 2010 et 2017 montre que pour les 0 à 39 ans le taux n'a pas montré aucune croissance ou diminution importante et peut être considérée comme stable ; des 40-59 ans, il a augmenté dans les deux pays et que de 60-79 ans et 80+ ans, le taux était en augmentation en France alors qu’en baisse au Brésil. Concernant les coûts d'hospitalisation pour AVC aigu de 2010 à 2017, le Brésil avait une dépense moyenne de Parité de Pouvoir d’Achat $79.579.810.78 par an et la France avait $446.919.476.40. Deux hypothèses ont été posées pour expliquer ces différences : 1) le coût est plus faible au Brésil à cause des économies d’échelle ? Cette hypothèse est réfutée car même si des économies d'échelle sont réalisées grâce à des achats plus importants liés aux technologies et aux matériels pour les services de santé ainsi qu’à l'optimisation des espaces institutionnels et professionnels, cette hypothèse ne suffit pas à expliquer la différence constatée entre les coûts d'hospitalisation pour accident vasculaire cérébral au Brésil et en France. 2) La manière différente de répartir et de gérer les coûts peut interférer avec le coût final ? Cette hypothèse est plausible mais nécessiterait une enquête plus approfondie. Il serait intéressant de calculer les coûts des hospitalisations pour accident vasculaire cérébral en France en utilisant la méthode d'absorption et, à son tour, au Brésil, de faire le calcul via le système Diagnoses Related Group. De cette façon, il serait possible de connaître la différence exacte entre les coûts de chaque pays. Comme cette seconde hypothèse ne pouvait être ni réfutée ni affirmée, une troisième hypothèse a été soulevée : la différence de change entre le Brésil (Real) et la France (Euros) conduirait à l'illusion que le Brésil dépense moins en hospitalisations pour accident vasculaire cérébral ? Au fur et à mesure que la monnaie brésilienne fluctue sur le marché des changes international, elle se dévalue avec le temps à cause du scénario économique international. Bien qu'il s'agisse d'une hypothèse probable, elle sort du cadre de cette thèse et, pour cette raison, elle ne fera pas l'objet de recherches. Les hypothèses discutées ne sont pas suffisantes pour expliquer la différence des coûts d'hospitalisation aiguë pour cause d’AVC entre le Brésil et la France. En conclusion, l'hypothèse initiale semble réfutée. Le système de santé brésilien par rapport au système de santé français est plus efficient et il est plus efficace en résultats en ce qui concerne le séjour moyen à l'hôpital et pour le taux de mortalité hospitalière. Les deux systèmes de santé sont en constante évolution pour répondre aux nouveaux besoins et obtenir des ressources financières suffisantes pour fournir un service de qualité à leur population. Aucune différence majeure n'a été trouvée concernant les politiques de santé et les plans nationaux de santé liés à l'AVC. Des études ultérieures peuvent être mises en oeuvre pour identifier les facteurs explicatifs, notamment parmi les facteurs de risque et les actions en soins primaires, et la prise en charge après les soins hospitaliers aigus en termes de prévention secondaire, de réhabilitation, voire en soins palliatifs. |