Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2017 |
Autor(a) principal: |
Juchem, Aline |
Orientador(a): |
Silva, Carmem Luci da Costa |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
|
Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
|
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
|
Departamento: |
Não Informado pela instituição
|
País: |
Não Informado pela instituição
|
Palavras-chave em Português: |
|
Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/175227
|
Resumo: |
Cette thèse vise à discuter la question de recherche suivante : qu’est-ce que c’est l’écriture, si l’on considère l’interdépendance énonciative entre les actes de parler, d’écouter, d’écrire et de lire ? Pour répondre à ce problème, nous proposons d’abord la contextualisation de notre objet d’étude, circonscrit au domaine de l’enseignement, pour réfléchir sur la manière dont les vestiges d’une histoire constituée dans et par le langage produisent des effets dans l’enseignement-apprentissage de langue maternelle et dans la production de textes écrits par l’apprenant, une fois qu’il est le résultat de la relation personne-espace-temps qui fonde l’expérience humaine dans le langage. Dans cette ligne, nous nous inspirons de la théorie énonciative d’Émile Benveniste, en considérant, comme présupposé théorique fondamental, que les actes énonciatifs de parole, d’écoute, d’écriture et de lecture constituent, en complémentarité, la condition humaine dans la société, spécifiquement dans l’université, puisque le langage suppose l’interdépendance entre ces modalités d’emploi de la langue par l’homme dans sa constitution en tant que parlant. À partir de ce présupposé, nous tirons, de la réflexion de Benveniste, trois notions structurantes, qui s’inter-relationnent dans cette recherche : l’intersubjectivité, qui rend possible la communication linguistique et son actualisation dans le discours ; la temporalité de la langue, qui permet, à l’homme, de s’historiciser dans la langue-discours ; et la relation d’interprétance, dont la faculté métalinguistique, qui la fonde, permet, à l’homme, de devenir un interprète de sa langue pour se (ré)inventer dans la société avec sa culture. De ces notions, respectivement, nous dérivons nos propres notions, qui convergent vers l’approche de notre problématique quant à la (ré)signification d’une connaissance dans/de l’écriture en vue de l’interdépendance énonciative, de l’instance d’historicisation et de la réflexivité énonciative. De la base théorique circonscrite à la linguistique, nous passons à la base méthodologique, qui prévoit l’articulation de principes et de mécanismes d’analyse de trois faits énonciatifs de langage d’une étudiante participante de l’atelier de Langue Portugaise du Programme d’Appui à la Licence de l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul, articulés à trois instances analytiques : l’écriture, liée au texte écrit ; la voix, liée à la vocalisation de l’écrit ; et l’écoute, liée aux discours sur la vocalisation de l’écrit. Sous cette articulation, basée sur des notions théoriques, nous passons à l’analyse translinguistique de l’interdépendance énonciative entre les faits de langage dans la constitution de notre objet d’étude, une fois qu’il est un point d’arrivée de cette thèse : la (ré)écriture à haute voix. Comme effet de la vocalisation de l’écrit, qui réorganise les relations entre les actes énonciatifs en lire/parler et écrire/écouter en raison de l’interdépendance énonciative qui s’établie en salle de classe dans l’axe méthodologique écriture-lecture/vocalisation-écoute-(ré)écriture, la (ré)écriture à haute voix marque l’embryon d’une (ré)écriture qui naît au moment même où le texte écrit est vocalisé. La réalisation vocale de l’écriture est entendue ; donc, l’écoute devient aussi le critère de l’écriture, puisqu’elle est vocalisée. La (ré)écriture à haute voix commence bien là où la voix (re)produit les sens graphiques, inscrite dans un mouvement de rétrospection et de prospection, qui (re)fait, par la vocalisation, les sens du texte écrit et, en même temps, projette la ré-écriture graphique. Voici la place de l’écriture dans la (ré)signification de l’élève dans le langage. |