O homem na língua : uma visão antropológica da enunciação para o ensino de escrita

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Silva, Silvana
Orientador(a): Flores, Valdir do Nascimento
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/90168
Resumo: Cette thèse vise à comprendre les processus énonciatifs généraux qui sous-tendent l'activité d'enseignement de l'écriture dans un contexte académique. Nous avons trois objectifs spécifiques : 1) Faire l’analyse de la littérature de certains travaux sur l'enseignement de l'écriture au Brésil en général, et sur l'enseignement de l'écriture dans un contexte académique en particulier, selon des critères de lecture d'ordre énonciative dérivés du texte L'appareil formel de l'énonciation, d’Émile Benveniste; 2) Définir les procédures énonciatifs impliquées dans un acte d'énonciation, en général, et les mettre en contexte, particulièrement en ce qui concerne l'enseignement de l'écriture à partir de la notion centrale de l'indication de la subjectivité; 3) Proposer une lecture anthropologique des processus d’énonciation en général et développer, de manière particulière, un ensemble d'analyse théorique et méthodologique de l' enseignement de l'écriture dans un contexte académique, spécialement autour de la relation entre les notions de langue et société dans une perspective énonciative. Nous avons proposé une lecture énonciative des études sur l’écriture au Brésil, à partir de quatre relations interlocutives entre je-tu/il, à savoir, des formes réelles, des formes collectives, des formes imaginées et des formes individuelles du discours. Ensuite, nous avons fait une lecture de Linguistique de l’énonciation d’Émile Benveniste, soutenue par Flores (2013) afin de comprendre les relations interlocutives à partir de les termes langage, langue, langues et énonciation. Une telle lecture nous permet de voir que l’énoncé écrit ou oral du professeur peut se constituer comme « indication de subjectivité » dans la réécriture de l'étudiant ou être en danger d'être une « représentation de la subjectivité » du professeur dans le texte de l'étudiant. Enfin, à partir d'une discussion épistémologique sur les «limites» de la linguistique, nous sommes confrontés à la possibilité d'établir une lecture anthropologique de la Théorie de l’Énonciation de Benveniste, perspective développée à partir de notre lecture de Dufour (2000), Dessons (2006) et Agamben (2005, 2008). Nous présentons également une discussion théorique sur la pratique méthodologique dans cette perspective-là, en particulier les notions de corpus, de transcription et de méthode. De la proposition que la notion de «scène» et d’«archive» est en relation dialectique avec la notion de «témoignage» nous proposons une forme d'analyse linguistique et métalinguistique du processus énonciatif impliqué dans l'enseignement de l’écriture. Ensuite, nous présentons une analyse du processus de l'enseignement de l’écriture à partir des données recueillies dans une salle de classe du cours de Lecture et Production Textuelle, discipline du premier semestre du cours de Lettres de l’Université Fédérale du Pampa, sous ma direction au premier semestre de 2012. Nous avons conclu que les élèves ont un engagement satisfaisant avec le processus énonciatif d’enseignement de l'écriture.