Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2012 |
Autor(a) principal: |
Juchem, Aline |
Orientador(a): |
Silva, Carmem Luci da Costa |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/56040
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Resumo: |
Ce mémoire part de l'observation que, même aujourd'hui, dans la pratique pédagogique, c‟est rare le débat sur le lieu d'énonciation à être occupé par l'élève pour s‟autoriser à dire, précisément pour s'autoriser à dire à travers l'écriture. Ce « manque », évidemment, entraîne des conséquences dans le traitement du procès d'écriture et, par conséquent, de ré-écriture dans la salle de classe. Ces conséquences sont liées à la façon dont l'élève se rapporte à la langue et à l'autre de l‟interlocution, ce qui provoque des relations de reconnaissance et de méconnaissance de l‟espace de constitution de sa subjectivité. Ce mouvement de reconnaissance ou de méconnaissance est médié par l'enseignant dans l'instauration de la relation intersubjective entre les actes d'écriture et de ré-écriture, dont l'effet apparaît dans le discours. Ce memoire, théorique et analytique, cherche, donc, à réfléchir sur les aspects énonciatifs impliqués dans le passage de l'acte énonciatif d'écriture à l'acte énonciatif de ré-écriture, en mettant l'accent sur l'intersubjectivité et sur la considération du préfixe ré- comme un opérateur énonciatif théorique et analytique. En ce sens, cette recherche vise à répondre essentiellement à deux questions : 1) Qu‟est-ce qui est impliqué entre les actes d'énonciation écrit et ré-écrit par rapport à (inter)subjectivité ? et 2) Comment se modifie la configuration des composants du cadre figuratif de l'énonciation de l'acte d'écriture à l'acte de ré-écriture ? À ces fins, on cherche, dans la Théorie de l'Énonciation d‟Émile Benveniste, un cadre théorique qui ancre l'énonciation comme des actes d'écriture et de ré-écriture, dont la réfléxion suggère la caractérisation de la ré-écriture comme une méta-énonciation de l’écrit. Par cette conception, on passe à l'analyse des faits énonciatifs écrit et ré-écrit à partir de l‟élaboration de principes théoriques et méthodologiques qui permettent d'observer les mécanismes linguistiques desquels l‟élève se sert pour marquer la relation intersubjective instaurée entre l‟un et l‟autre. En résumé, on espère, avec ce travail, contribuer à la pratique pédagogique dans la salle de classe par rapport à la proposition de production textuel dans la mesure que l‟on passe à considerer la singularité de chaque acte d'énonciation écrit et ré-écrit. |