A África no curso de licenciatura em história da Universidade Federal do Rio Grande do Sul : possibilidades de efetivação da Lei 11.645/2008 e da Lei 10.639/2003 : um estudo de caso

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2008
Autor(a) principal: Lippold, Walter Günther Rodrigues
Orientador(a): Silva Triviños, Augusto Nibaldo
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/14838
Resumo: Cette recherche est née des inquiétudes déclenchées à partir d’une pratique éducationnelle anti-raciste, à travers laquelle j’ai été amené à problématiser l’actuelle formation de professeurs d’Histoire et l’Enseignement de l’Histoire de l’Afrique à l’Université Fédérale de Rio Grande do Sul – UFRGS – pénétrant dans la Loi 10.639/2003 – dans l’enseignement obligatoire de l’Histoire Africaine qui émane de ces Lois et de l’Arrêt 003/2004 du Conseil Nacional d’Education. J’ai aussi étudié la nouvelle Loi 11.645/2008 qui a modifié quelques aspects de la Loi 10.639/2003. J’ai eu pour but, en ce sens, de connaître et de saisir les possibilités produites par la pratique sociale et éducationnelle des étudiants et des professeurs de la Formation en Histoire de la UFRGS, à travers lesquelles se sont produites leurs représentations sociales. À travers l’Etude de Cas, en tant que méthodologie de recherche, en me servant d’interviews demi-structurés, de l’observation demi-dirigée en classe et dans des activités liées à l’Enseignement et à l’Histoire Africaine, de l’analyse de la documentation légale pertinente et du soutien theórico-méthodológique, fondé sur la pensée de Marx, Lukács et Frantz Fanon, je considère que les possibilités de rendre effectif l’enseignement de l’Histoire de l’Afrique à la UFRGS moyennant la Loi 10.639/2003 et la Loi 11.645/2008 restent encore formelles, liées à des aspects contingents et à des actions individuelles. Cependant, les contradictions qui régissent les rapports éducatifs et formatifs des professeurs et des étudiants de la Licence en Histoire de la UFRGS créent les conditions nécessaires à l’objectivation même des pratiques éducationnelles émanées des principes de la Loi, surpassant le cursus à nuances eurocentriques, basé sur le quadripartisme français et qui impute le caractère optionnel/facultatif à l’enseignement de l’Histoire de l’Afrique. Celui-ci s’est développé, mais n’est pas encore structuré. Les représentations sociales des sujets interviewés se sont montrées conflictuelles, car à la fois elles observaient le développement de l’interêt de quelques étudiants concernant la question qui se trouve maintenant renforcé par l’approbation de l’entrée par cotes éthnico-raciales, et manifestaient la méconnaissance de la loi 10.639/2003 par la plupart des étudiants. Les fondements eurocentriques du cursus se manifestent encore dans le processus de formation de professeurs. En ce sens, en suivant la onzième thèse Ad Feuerbach de Marx, en plus d’interpréter et de comprendre le phénomène, je construis des propositions d’effective-action de l’enseignement de l’Histoire de l’Afrique qui ne soient pas uniquement une insertion mécanique de contenus dans l’actuel cursus, mais la construction d’une transversalité de ce sujet, reconnaissant et faisant valoir la contribution fondamentale de la cosmovision africaine au Brésil.