Contribution to the taxonomy and phylogeny of Phellinus sunsu lato (Hymenochaetaceae, Basidiomycota) in southern Brazil

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2014
Autor(a) principal: Santana, Marisa de Campos
Orientador(a): Silveira, Rosa Mara Borges da, Declerck, Stephan
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: eng
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/131766
Resumo: Phellinus s.l. a été créé par Quélet en 1886. Il comprend actuellement 180 espèces, soit près de la moitié du nombre total d'espèces d'Hymenochaetaceae. Les caractères généralement considérés pour la definition du genre incluent des basidiomes à réaction xanthochroique positive permanente, une trame des tubes jaune à brun, un système d'hyphes dimitique pour l'essentiel avec des hyphes génératives à septa simples (i.e absence de boucles), des hyphes squelettiques brunâtres, et des éléments de type sétoïdes au niveau de l'hyménium ou plus rarement de la trame. Au niveau de leur physiologie (ou de leur biologie nutritionnelle), les Phellinus s.l. sont lignivores, possédant un système enzymatique capable de dégrader préférentiellement la lignine, et également partiellement la cellulose et l'hémicellulose, des composés de la paroi cellulaire du bois, produisant à terme une pourriture blanche. Ils se développent tant sur bois vivant (et sont des parasites parfois économiquement importants) ou sur bois mort. Les Phellinus sont généralement les champignons lignivores les plus divers et les mieux représentés dans les forêts tropicales. Ils participent ainsi activement au maintien des écosystèmes forestiers. Des études récentes, de morphologie fine et le développement d'approches complémentaires, nonmorphologiques, de type biochimique d'abord, génomique ensuite, ont toutefois démontré que la conception généralement admise par la majorité des auteurs modernes (Larsen and Cobb-Poulle 1990, Ryvarden, 1991; Fischer, 1996; Góes-Neto et al, 2001) est largement hétérogène et polyphylétique. En conséquence, de nombreux groupes morphologiques plus cohérents et monophylétiques ont émergés (ou ré-émergés) et ont été reconnus comme des genres satellites indépendants plus ou moins larges selon les cas. Certains de ces genres avaient été reconnus par des auteurs anciens, et ont pu être exhumés de la litérature; pour d'autre groupes des genres ont dus être crées. Citons par ex. les Fomitiporia, Fomitiporella, Fulvifomes, Fuscoporia, Porodaedalea, …. Afin d'élargir les connaissances de ces champignons dans la Région Sud du Brésil, une étude taxonomique a été réalisée à partir de révisions d'herbier et de l'analyse des spécimens collectés en 2010, 2011 et 2013, dans les trois États du sud du Brésil. Les données de la littérature ont également été rassemblées avec l'objectif de fournir un cadre des connaissances actuelles du groupe dans la région étudiée. Plus de 600 spécimens d'Hymenochaetaceae poroïdes ont été analysés. Quarantequatre espèces, distribuées dans neuf genres, ont été identifiées. De ces espèces et d'espèces mentionnées dans la littérature, 26 sont connus pour Paraná, 25 pour Santa Catarina et 35 pour Rio Grande do Sul. Six espèces sont décrites comme nouvelle pour la science. Neuf espèces sont cités pour la première fois au Paraná, 10 pour Santa Catarina, 16 pour Rio Grande do Sul, 14 pour la Région Sud du Brésil, neuf sont mentionnés pour la première fois au Brésil et une pour l’Amérique du Sud. En plus, deux nouvelles combinaisons sont proposées.