A lógica do capital financeiro e seus reflexos no trabalho do professor universitário

• Ano de defesa: 2021
• Autor(a) principal: Tonet, Marcele Schreiner
• Orientador(a): Merlo, Alvaro Roberto Crespo
• Tipo de documento: Dissertação
• Tipo de acesso: Acesso aberto
• Idioma: por
• Palavras-chave em Português: Professores; Sofrimento psíquico; Clínicas do trabalho; Ensino superior; Ensino privado; Saúde do trabalhador; Psicodinâmica do trabalho; Neoliberalismo
• Palavras-chave em Inglês: University professors; Worker's health; University education; Private university; Financial capital; Financialization
• Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/252944

Cet article vise à étudier comment la gestion prônée par la logique du capital financier influence le travail et la santé mentale des enseignants dans les établissements d'enseignement supérieur privés. La thèse présente les recherches menées avec des travailleurs d'universités cotées en bourse et situées dans l'État de Rio Grande do Sul et Brasilia - DF. Les différentiels de la recherche, ainsi que son importance, sont dans le parallèle entre le capitalisme contemporain, centré sur les rentiers rémunérateurs, et la spécificité du travail des professeurs d'université. On comprend que, plus qu'un processus de financiarisation de l'enseignement supérieur, un nouveau format d'enseignement est en cours, basé sur un style économique improductif, dans lequel les valeurs ne reviennent pas à la société, mais sont réinvesties, cherchant plus d'intérêt pour peu d'investisseurs. Pour cela, les entreprises/établissements privés d'enseignement supérieur liés à un groupe économique utilisent un modèle de gestion déjà formaté pour n'importe quel segment, sans tenir compte des nuances de l'enseignement. La recherche, de type qualitatif, utilise des entretiens avec des analyses réalisées à travers les hypothèses des cliniques dites du travail, plus précisément, la Psychodynamique du Travail. En ce qui concerne la réflexion de la logique du capital financier dans le travail des enseignants et, par conséquent, dans leur santé, il apparaît qu'il existe un format qui modifie la façon de travailler et se concentre sur les indicateurs et le travail bureaucratique liés à l'entretien client/étudiant au détriment du processus d'enseignement et d'apprentissage. Les pratiques, basées sur le profit, détruisent les groupes de travail, provoquant une insécurité dans leur emploi, encourageant les faibles qualifications, pour éviter les augmentations de salaire, peu d'autonomie dans le processus créatif en classe, en plus des stratégies de réduction de la charge de travail, comme une augmentation du nombre d'élèves en classe et mise en place de disciplines avec des activités à distance, sous la responsabilité des moniteurs, sans la participation des enseignants à la construction de ce contenu à travailler. La perception des enseignants est que leur travail est sous-évalué, à la fois en raison du salaire reçu et en raison du processus, qui est axé sur l'exigence minimale de connaissances. Par conséquent, des mécanismes de défense, tels que la rationalisation et la banalisation du processus de ces pratiques, ont été utilisés afin de minimiser la souffrance et de permettre la poursuite du travail. Parallèlement à cela, la logique capitaliste d'auto-collecte et d'endettement, ainsi que la compréhension de ces pratiques comme communes et acceptables, aboutissent à des enseignants privés de leur rôle social transformateur, aggravant les symptômes de santé, notamment psychiques. Il est possible de conclure qu'il existe un projet d'enseignement supérieur en cours centré sur l'utilité rentière et associé à une dégradation du rôle du professeur d'université.