A literatura na língua do outro: Jacques Derrida e Abdelkebir Khatibi

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2010
Autor(a) principal: Deângeli, Maria Angélica [UNESP]
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Estadual Paulista (Unesp)
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/11449/106332
Resumo: À l’heure actuelle, la notion d’identité et ses problématiques occupent une place définitivement légitimée dans plusieurs domaines de la connaissance scientifique, ainsi que dans le champ de la littérature. Celle-ci semble avoir été un lieu d’accueil privilégié pour les mouvements d’errance identitaire, et ce pour beaucoup d’écrivains: en effet, ils sont nombreux à avoir trouvé une place dans une langue autre, dans un pays autre, ce qui leur a permis de se forger aussi des identités autres. Quelques exemples: pour Samuel Beckett, Paul Celan, Elias Canetti, Franz Kafka, Georges Perec, Assia Djebar et pour bien d’autres encore, l’écriture a été le non-lieu d’un lieu, ou encore le lieu d’un non-lieu poétique. Dans l’écriture de tous ces écrivains, l’on constate une préoccupation récurrente, ressentie de façon plus ou moins directe: dans quelle langue écrire? L’objectif général de ce travail est de comprendre le statut, le sens et le rôle du langage dans des oeuvres écrites dans une langue qui n’est pas celle considérée maternelle. Pour ce faire, il se proposera d’analyser deux textes qui rendent problématique la définition de ce qu’est une langue non-maternelle dans une écriture littéraire: Amour Bilingue (1983/1992), d’Abdelkebir Khatibi, et Le monolinguisme de l’autre (1996), de Jacques Derrida. De façon plus spécifique, cette étude tentera de montrer comment, chez ces deux écrivains, la distinction entre le maternel et l’étranger se complexifie, ce qui entraîne des conséquences textuelles et rhétoriques distinctes, surtout quand les notions de «bi-langue», de «monolangue», de «langue de l’autre» et d’«idiome» se superposent à celle de «langue». À partir du geste d’amitié célébré entre le «franco-maghrébin» Derrida et le... (Résumé complet accès électronique ci - dessous)