Jacques Derrida e a ética: desconstrução como justiça

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2016
Autor(a) principal: Gabriela Lafeta Borges
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/1843/BUBD-ADCQMH
Resumo: Cette thèse examine le geste de pensée proposé par le travail philosophique de Jacques Derrida: la déconstruction. Elle se propose de montrer le contenu irrémédiablement éthique de la déconstruction et de la comprendre à partir de ce qui ne peut être un objet de déconstruction: la justice. Le lien entre l'éthique et la déconstruction, peut-être dissimulé par le refus de Derrida dinsérer son travail dans une méthode ou une discipline du corpus philosophique, a été explorée par Bernardo, Bensussan, Badleh, Critchley, Rogozinski, Duque-Estrada, Haddock-Lobo, Milesi, Llored, Potestà. Cette thèse veut montrer que la déconstruction ouvre une éthique de l'écriture définie comme espace à la fois éloigné de léthique comme discipline et portant toujours guidé par une relation avec la justice. Une éthique de la déconstruction est fortement hanté par la proximité théorique de Derrida avec Emmanuel Levinas, qui concerne un idiome philosophique et une réponse à la tradition, ainsi qu'une double dette: lhéritage hénoménologique-ontologique (et ses lacunes par rapport aux questions éthiques) et la «réponse» elle-même (la responsabilité d'une forme de devoir, en tant que justice antérieure au droit). Cette proximité, cepandant, ne diminue pas le caractère éthique inaugurale de la déconstruction: Derrida commence avec un traumatisme éthique lévinassien mais il emprunte ensuit un autre itinéraire, guidé par la pensée de tout autre, par l'idée de lécriture comme promesse, par la notion de trace, d'arch-écriture, de force de loi, par la (lim)possibilité dupardon, la personnalité de linterlocution et d'autres cas où la déconstruction met en scène la justice. Les éléments de cette voie sui generis de Derrida sont décrits dans cette thèse. Lobjectif est de montrer que la déconstruction est intimement éthique et quelle inaugure un geste de lecture des textes, des concepts et des traditions qui ne se reste pas dans l'horizon de la vérité, mais se comprend par l'effort pour porter la justice sur la scène du monde, sur la scène de loeuvre.