Uma interpretação da metafísica de Descartes a partir das verdades eternas: que as verdades metafísicas são mais evidentes do que as demonstrações da geometria

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2024
Autor(a) principal: Teixeira, Suellen Caroline
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Uberlândia
Brasil
Programa de Pós-graduação em Filosofia
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/44924
http://doi.org/10.14393/ufu.te.2024.749
Resumo: Descartes inaugure sa métaphysique avec la thèse de 1630, dans les lettres adressées à Mersenne, où il défend l'idée que les vérités éternelles dépendent de Dieu. Notre recherche veut montrer que ces lettres annoncent le contenu du Traité de Métaphysique, commencé en 1629, qui aboutira aux Méditations, publiées en 1641. Toute la métaphysique cartésienne repose sur deux questions fondamentales : Dieu et l’âme. Le but de Descartes est de démontrer par la raison naturelle l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme, afin de parvenir à un consentement universel, pour que plus personne n’ose faire des injures à Dieu. Dès 1630, Descartes se sentait assuré d’avoir trouvé une preuve de l’existence de Dieu plus évidente que n’importe quelle vérité géométrique. Cependant, il devait encore trouver un moyen de convaincre les autres de son idée. Pour cela, il prend les mathématiques comme modèle d’évidence à dépasser. La Physique elle-même de Descartes sera fondée sur les bases de la métaphysique : c’est l’immutabilité de Dieu qui soutient les lois éternelles et immuables de la nature, qui, à leur tour, engendrent la diversité de la matière. Dieu est la cause de toutes choses, et il les conserve de la même manière qu’il les a créées. Descartes n’aurait pas pu trouver les fondements de sa Physique sans passer par cette voie. Notre recherche aborde donc les questions métaphysiques qui y sont liées, ses aspects épistémologiques – en particulier en ce qui concerne l’accès à l’évidence – et, enfin, nos traductions montrent l’étendue et la cohérence de la doctrine des vérités éternelles dans toute l’oeuvre cartésienne.