A concepção de justiça de Hans Kelsen em face do positivismo relativista e do jusnaturalismo absolutista
Ano de defesa: | 2004 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/BUOS-967PD6 |
Resumo: | Le premier but de Hans Kelsen (1881-1973) fût celui de garantir un espace dautonomie pour la science du droit. Tout en afirmant que son objet formel était la norme de droit positif, Kelsen a écarté de la science juridique les considérations que lui étaient étrangères. Le problème de la justice, par éxample, ne lui fût pas partenaire parce que se rapportait à la question des valeurs. Dans lhistoire de la pensée occidentale il y en a pluisieurs normes et théories de la justice et aucune ne peut être tenue comme supérieure aux autres. Les diverses doctrines jusnaturalistes des grecques aux actuelles ont la prétension de connaître la justice absolue, cest à dire, incontrastable. Les normes de justice jusnaturalistes dérivent dauthorités métaphysiques (Dieu, nature etc.), servant à légitimier le droit positif dont les individus sont invoqués a accomplir irrésistiblement. Kelsen comprend que les théories jusnaturalistes au sujet de la justice sont contraditoires et manquantes. Il sagit de formules vides dépendantes dune ordonnance juridique empirique et efficace pour les conférer du contenu. Dans ce sens, le jusnaturalisme a joué un rôle historique conservateur, contribuant pour la manutention du status quo. Dautre part, le positivisme kelsenien relativiste et pluraliste soutient la valeur justice comme non absolue, en étant toujours nécessaire la soumettre à un examen critique. Cest lindividu, détenteur dautonomie morale, qui doit assumer le fardeau de penser constamment ce que cest la justice, opération qui ne peut avoir lieu que dans un ambient où lon privilegie le principe de la tolérance. La critique et la discussion sont des maintiens interdits dans les autocraties, car on y croit de vérités et de valeurs absolues et, par consequent, incontestables. Tout au contraire, pour ne concevoir que des valeur rélatives, la démocratie privilégie ces maintiens et rend possible la convivance pacifique des idées et des croyances différentes. Et cest dans cet espace de liberté que Kelsen place sa très particulière notion de justice. |