Entre dois fotogramas : passagem da fotografia à imagem cinematográfica pelo intervalo do visível
Ano de defesa: | 2003 |
---|---|
Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Dissertação |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Programa de Pós-graduação em Comunicação
Comunicação |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
|
Departamento: |
Não Informado pela instituição
|
País: |
Não Informado pela instituição
|
Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | https://app.uff.br/riuff/handle/1/18946 |
Resumo: | Ce travail analyse le processus de formation de l'image cinématographique par le biais d'une approche qui englobe les techniques permettant sa matérialité, ainsi que la participation du public au moment de la projection des images, quand le mouvement s'instaure. Parmi les outils techniques concernés dans le processus de production de cette image, on privilégie la caméra et le projecteur. L'analyse des processus optiques qui se produisent dans la caméra révèle la mise en place du code visuel qui soutient la configuration spatiale de l'image cinématographique, régissant aussi d'autres types d'image, tels que la peinture de la Renaissance et la photographie, outre qu'il est responsable du réalisme dans la représentation. Quant au processus chimique de la fixation de l'image sur la pellicule, on définit ce qu'il y a de photographique dans le cinématographique: son lien existentiel avec le réel. L'instant photographique est évalué comme une marque du temps réel qui a été laissée dans l'image, mais qui ne se confond pas avec sa partie visible, c'est-à-dire, avec l'espace visuel de la représentation. Dans le processus mécanique, enfin, on analyse les conditions techniques nécessaires à l'apparition de l'image cinématographique, à partir de la décomposition du mouvement en instants photographiques. Toutefois, puisqu'on pense que la temporalité de cette image ne s'instaure qu'à travers la participation du public dans le processus d'apparition de l'image mobile c'est-à-dire dans la situation cinématographique , on se propose, alors, une réflexion sur le temps qui tient compte des phénomènes psychiques vécus par lui, à partir des notions formulées par le philosophe Henri Bergson, notamment dans sa thèse sur la matière et la mémoire. Il s'ensuit alors que la participation du public est centrée sur la partie invisible de l'image cinématographique, pendant que la technique manipule sa visibilité à travers les processus qui déterminent sa matérialité. Le recours à la perspective historique vise non seulement à replacer chacune de ces images dans leur contexte, mais aussi au développement des techniques permettant leur production, tandis que l'approche phénoménologique vise à expliciter la manière dont le public participe à leur constitution. Le travail comprend, enfin, tant la partie visible de l'image cinématographique que sa partie invisible et imprévisible, issue de la vie intérieure de chaque spectateur. |