Heterotopia e subjetivação : a representação nacional francesa nos discursos do sujeito da educação

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2012
Autor(a) principal: Miranda, Andréa Zíngara
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Estadual de Maringá
Brasil
Programa de Pós-Graduação em Letras
UEM
Maringá, PR
Centro de Ciências Humanas, Letras e Artes
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://repositorio.uem.br:8080/jspui/handle/1/4122
Resumo: e travail cherche à comprendre la constitution et l'oscillation de la subjectivité du professeur et de l'étudiant de français à partir des pratiques discursives au sujet de la représentation de l'identité nationale française dans leur discours. Pour que cette compréhension soit possible, nous avons analysé neuf entretiens avec des sujets issus de l'enseignement du français de l'Université de Maringá, au Paraná. C'est en écoutant ces sujets, directement impliqués dans la langue française, et surtout en les questionnant sur leurs impressions en ce qui concerne la France et sa culture, que nous avons pu prendre conscience de ses représentations et les décrire. Par ailleurs, nous ne pouvions pas mettre de côté le nombre de toutes les autres pratiques discursives issues des médias. En les intégrant comme un instrument de "gouvernamentalité", nous constatons qu'elles contribuent presque toujours à la construction de stéréotypes, principalement sur l'identité nationale, ici la France, en perpétuant une image positive du pays, de sa culture et de sa langue. A partir de cela, les professeurs et étudiants de Français Langue Étrangère construisent des représentations sociales spécifiques à la langue qu'ils parlent et enseignent et/ou apprennent. Ainsi, en incitant une discussion sur les médias et leur art de gouverner, nous avons pu démontrer que les discours médiatiques sur l'identité nationale française n'ont pas servi seulement à enrichir notre corpus, mais ils ont aussi renforcé l'idée evidente que nous cherchions vérifier, que les médias forment un discours qui exalte l'identité nationale française. Pour entreprendre cette analyse, nous nous sommes portés sur les méthodes archéo-généalogiques du philosophe Michel Foucault qui place le Sujet comme l'objet principal de toute son oeuvre. Il a ainsi énormément contribué à ce que les analystes de discours puissent mobiliser ses concepts où le sujet est conçu dans et par le discours. L'abordage de cette méthode se justifie par le fait que cette étude se fonde sur deux des principaux concepts forgés par ce philosophe, à savoir, celui d'hétérotopie et celui de subjectivation. Articulés, ces concepts offrent la possibilité de comprendre l'oscillation de la subjectivité des sujets impliqués dans la langue française, après avoir été soumis aux pratiques discursives courantes dans médias et dans l'espace universitaire referente à la langue cible. Les apports théoriques portent aussi sur des réflexions d'études culturelles qui apparaissent alors ici par le biais discursif. Après nos analyses, nous avons pu constater qu'il existe une relation intrinsèque entre la représentation nationale française et la subjectivité du sujet lié à l'enseignement de la langue française. Nous pouvons voir dans leurs discours une forme d'envoûtement pour une autre culture. Ainsi, la représentation de la langue et de la culture considérée comme une hétérotopie dans ce cadre fonctionnerait comme l'espace autre de compensation. En effet, les sujets construisent une utopie dans leurs discours, dont la concrétisation n'est possible que si réalisée dans cet espace autre, réel et parfait tel qu'il est manifesté dans leurs énoncés.