Sujeito e homem na crítica de Michel Foucault à antropologia

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2015
Autor(a) principal: Silveira, Fillipa Carneiro
Orientador(a): Pinto, Débora Cristina Morato lattes
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de São Carlos
Câmpus São Carlos
Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-Graduação em Filosofia - PPGFil
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: https://repositorio.ufscar.br/handle/20.500.14289/7653
Resumo: Ce travail présente une analyse du problème de l'anthropologie chez Foucault, à la lumière des concepts de sujet et d'homme, dans ses textes du milieu des années 50, et des années 60. Le point de départ, c’est la thèse complémentaire à l'Histoire de folie, intitulé Genèse et structure de l’Anthropologie du point de vue pragmatique de Kant. Ensuite, on fait l’analyse des textes des années 50, dans lesquels on trouve les origines du problème de l'anthropologie au sein de la recherche sur la psychologie et la maladie mentale. Enfin, on fait, sous la même perspective, l’analyse des textes principaux de la période archéologique, jusqu'à Les mots et les choses. On trouve que, depuis la Thèse Complémentaire, l'anthropologie est défini comme un regard spécifique sur l'homme, au seuil entre ce qui lui est interne (l'âme / esprit, la subjectivité), et ce qui lui est externe (son corps, d'un côté et, de l'autre, ses relations de savoir / pouvoir avec l'autre). Dans ces dualités répose aussi une «anthropologisation du savoir », en raison de la confusion dans l'analyse de l'homme, entre le domaine empirique de son existence concrète, et le champ d'analyse de ses facultés en tant que sujet transcendantal, thème fondamental de Les mots et les choses. En outre, on observe dans ces relations entre l'intériorité et l'extériorité un élément de normalisation anthropologique, présente dans la régulation du comportement humain à laquelle, cependant, il est possivel aux sujets humains de s’en échapper, en vue de sa liberté de «faire quelque chose d’eux-mêmes ». Ainsi, la critique de Foucault à l'anthropologie implique aussi une critique de l'anthropologie, dans une critique de la vérité, héritier de la pensée de Kant, mais aussi en s'en opposant, une fois qu'elle se donne comme une critique historique des formes par lasquelles les vérités sont constituées.