Cinema Novo et conscientisation

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2007
Autor(a) principal: Ficamos, Bertrand
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: fra
Instituição de defesa: Biblioteca Digitais de Teses e Dissertações da USP
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://www.teses.usp.br/teses/disponiveis/27/27149/tde-01112015-215956/
Resumo: Les objectifs de cette thèse sont de mettre à jour, d\'analyser et de critiquer la conception du cinéma révolutionnaire qui a été portée par le Cinema Novo et s\'est fondée sur le concept de « conscientisation » tel qu\'il a été formulé par les sciences sociales brésiliennes dans les années cinquante. Le Cinema Novo, que nous définirons comme un groupe de cinéastes, soutient une production suivie dans le Brésil des années soixante et se présente comme un cinéma humaniste, ayant pour but la prise de conscience par la population brésilienne des mécanismes sociaux, culturels, économiques et politiques qui expliquent le sous-développement, afin qu\'elle se révolte et fasse la révolution. Glauber Rocha fut la figure de proue de ce cinéma qui ne se résume pas à lui et qui a beaucoup évolué au cours de ses dix ans d\'existence. Nous le verrons en étudiant, entre autres : Sécheresse (Vidas secas) de Nelson Pereira dos Santos, Les Fusils (Os Fuzis) de Ruy Guerra, Le Dieu noir et le diable blond (Deus e o diabo na terra do sol), Terre en transe (Terra em transe) et Antonio-das-Mortes (O Dragão da maldade contra o santo guerreiro) de Glauber Rocha. Notre approche s\'insère dans le champ cinéma-histoire et applique à un nouvel objet d\'étude les méthodes développées sur d\'autres sujets par Michel Marie, Jean-Pierre Esquenazi ou encore Jean-Pierre Bertin-Maghit. Nous verrons ici comment, assimilant cinéma d\'auteur et cinéma révolutionnaire, le Cinema Novo a évité les schémas classiques et manipulateurs d\'un cinéma de propagande sans pour autant établir avec le grand public une relation suivie et devenir ce cinéma populaire de conscientisation idéalisé à ses débuts.