Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2019 |
Autor(a) principal: |
Scherbaum, Júlia Francieli Neves |
Orientador(a): |
Rocha, Leonel Severo |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Universidade do Vale do Rio dos Sinos
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Programa de Pós-Graduação: |
Programa de Pós-Graduação em Direito
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Departamento: |
Escola de Direito
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País: |
Brasil
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Área do conhecimento CNPq: |
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Link de acesso: |
http://www.repositorio.jesuita.org.br/handle/UNISINOS/7780
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Resumo: |
Le mouvement constitutionnel et le mouvement démocratique sont nés et se sont développés en même temps à partir de deux principes convergents. D’abord, le principe selon lequel, pour être démocratique, le pouvoir que le peuple déléguait à ses représentants devait être préalablement défini et organisé par une constitution formelle écrite. Ensuite, le principe selon lequel, pour être démocratique, le pouvoir politique doit être limité par l’obligation de respecter les libertés des individus inscrits dans la constitution. Ainsi, s’est installée progressivement la démocratie politique par l’écriture de constitutions articulant ces deux principes. Et, aujourd’hui toujours, quand des peuples se libèrent de régimes autoritaires (Brésil en 1988, Portugal en 1974, Etats d’Europe de l’Est dans les années 1990, Tunisie en 2011, France en 1870, …), ils réécrivent une constitution qui impose ces deux principes aux nouveaux gouvernants. Ces deux mouvements constitutionnel et démocratique ont été modifiés ensemble quand le droit de vote a été généralisé et que, selon le mot de Tocqueville, « les masses sont entrées dans le jeu politique ». Alors sont nés les partis politiques et les groupes parlementaires qui ont transformé la signification de la constitution, sa pratique et par conséquent la forme démocratique. Aujourd’hui, à nouveau, la forme démocratique pourrait être modifiée par un mouvement qui intégrerait dans la constitution les droits sociaux. L’hypothèse de ce travail doctoral est que si la constitutionnalisation des droits civils et politiques a produit la forme politique de la démocratie, la constitutionnalisation des droits sociaux pourrait produire la forme sociale ou « continue » de la démocratie. A la loi qui est la marque de la démocratie politique répondrait le contrat qui serait la marque de la démocratie continue. Au Parlement qui est l’institution de la démocratie politique répondrait les juges qui seraient l’institution de la démocratie continue. Au citoyen abstrait qui est la marque de la démocratie politique répondrait les citoyens concrets qui seraient la marque de la démocratie continue. Cette présentation ne signifie pas que le contrat remplace la loi ou que les juges remplacent le Parlement. De même la démocratie continue ne remplace pas la démocratie politique. Le constitutionnalisme social s’articule avec le constitutionnalisme politique pour produire une forme complexe ou mixte de la démocratie. |