Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2007 |
Autor(a) principal: |
Alos, Anselmo Peres |
Orientador(a): |
Schmidt, Rita Terezinha |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/11156
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Resumo: |
La lettre, le corps et le désir: une lecture comparée de Puig, Abreu et Bayly a pour but de réaliser une analyse contrastive de trois récits qui représentent la problématisation de l´identité homosexuelle masculine dans le continent latinoam éricain : El beso de la mujer araña (Argentine, 1976), de Manuel Puig ; Onde andará Dulce Veiga? (Brésil, 1990), de Caio Fernando Abreu ; et No se lo digas a nadie (Pérou, 1994), de Jaime Bayly. L´articulation d´une épistémologie queer permet de penser la textualité comme le lieu de mise en scène d´une fiction politique qui met en question les démarches hétéronormatifs du sexe et du genre, et propose une stratégie de résistance fondée autant sur les corps et sur les plaisirs que sur les politiques de représentation et de réinvention des masculinités et des féminités. En prenant les présupposés féministes, la narratologie et la théorie/épistemologie queer comme appui théorique, on mène une lecture critique de ces récits, qui s´élèvent contre la démarche hétéronormatif et s´investent dans le potentiel subversif d´un lieu d´énonciation du discours littéraire marqué par la différence et par la résistance aux dispositifs hétéronormatifs de régulation des identités sexuelles. À partir d´une reprise des principes de narratologie, on recherche aussi la façon (ou façons) dans laquelle le texte narratif s´ébauche comme l´espace de négociation d´une perspective queer sur la nationalité, la sexualité et le genre dans l´énonciation des ces récits. Dans ce sens, la littérature réécrit autant le corps sexuel, pris comme le lieu de la subjectivité individuelle, que le corps social/national, compris comme une fiction régulatrice des sociabilités corporelles et sexuelles. À la fin, avec l´intention de visibiliser autant que de compprendre cette poétique queer, on cherche de souligner les contradictions et les impasses qui émergent dans les récits, surtout en ce qui concerne les questions de race, classe et genre, aussi bien que les potentialités et les points problématiques de la poétique queer en tant que lieu d´intervention culturelle, dans lequel se projètent de manière performative des nouveaux arrangements de legibilité sociale. |