Dispositivos de gestão e controle sobre o trabalho : um estudo sobre os gerentes de contas das agências de turismo corporativo

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Lauda, Luciene Zenaide Andrade
Orientador(a): Rosenfield, Cinara Lerrer
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/88348
Resumo: Cette étude porte sur les formes actuelles de contrôle du travail et s’inscrit dans les discussions sur les transformations de ce qu’il est convenu d’appeler le « capitalisme flexible ». Nous partons de l’idée que la phase actuelle du capitalisme instaure de nouvelles formes de contrôle du travail, au lieu d’abolir purement et simplement les règles du passé, définies dans cette étude comme le contrôle hiérarchique et centralisé représenté par le modèle d’entreprise des années 1960. Notre étude est donc consacrée aux expériences de travail des managers de comptes du tourisme d’affaires. Le choix de ces travailleurs repose sur l’idée qu’ils incarnent de façon emblématique les transformations intervenues dans l’organisation du travail au cours des dernières décennies. Pour atteindre cet objectif, à savoir déterminer quelles sont les nouvelles formes de contrôle et comment elles sont vécues par les managers de comptes du tourisme d’affaires, nous mobilisons le cadre théorique de la sociologie de la gestion et de ses dispositifs. Les dispositifs de gestion sont un ensemble complexe de pratiques, d’outils, de groupes professionnels, mais aussi de discours et de représentations qui visent au contrôle du travail dans les entreprises post-fordistes. Ces discours et pratiques opèrent comme des éléments qui influencent des conduites des individus, en établissant des valeurs et des normes qui régissent les actions, montrent « comment est le monde et comment il doit être vu » et, associés à la logique capitaliste, trouvent leur origine dans la théorie du capital humain. Nous nous proposons ainsi d’analyser comment la collaboration et la coopération des travailleurs sont obtenues, non pas par la coercition et les sanctions, mais grâce à la mobilisation de ces travailleurs et à leur adhésion au projet de l’entreprise. Pour ce faire, nous distinguons trois dimensions dans le fonctionnement de ces dispositifs : opérationnelle, culturelle et politique. Dans ce cadre, nous identifions le recours au client comme un indicateur transversal aux trois dimensions définies. Nous avons réalisé douze entretiens semi-directifs avec des managers de comptes et deux entretiens supplémentaires avec des professionnels que nous jugeons pertinents pour cette étude : l’un travaille comme chargé de comptes voyages et, de ce fait, est le garant des intérêts des entreprises clientes, l’autre est président d’une association d’agences de tourisme d’affaires et défend donc les intérêts de ces dernières. Les données recueillies révèlent deux contradictions importantes dans la configuration actuelle du capitalisme et sa relation avec l’organisation du travail : premièrement, les contrôles actuels sont légitimés grâce à des discours vantant la liberté au travail, et deuxièmement, les acteurs que sont les chargés de comptes du tourisme d’affaires sont en même temps des travailleurs – qui vendent leur force de travail en échange d’un salaire – et des capitalistes – dans la mesure où une partie de leurs revenus provient de commissions ou de participation aux bénéfices – qui sont, de ce fait, attachés aux bénéfices, au profit du capital.