Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2007 |
Autor(a) principal: |
Oliveira, Leonardo Pereira de |
Orientador(a): |
Mello, Ana Maria Lisboa de |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Dissertação
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/10788
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Resumo: |
Pendant longtemps, l’oeuvre de Cruz e Sousa a été expliquée par des facteurs biographiques, parmi lesquels son origine africaine. Jusqu’à présent, la biographie est le principal fondement de la grande quantité de textes critiques produits sur le poète depuis l’époque où il vivait. Dans ce travail, nous chercherons à produire une analyse de Cruz e Sousa et de sa poétique centrée sur les textes. Nous considérons que, comme n’importe quel autre poète, il doit être évalué par des caractéristiques esthétiques et par son impressionnant potentiel à produire des sens multiples, en promouvant les plus différentes interprétations. En résumé, vu l’importance de Cruz e Sousa pour la littérature brésilienne, sa position canonique entre nos auteurs ne peut pas être expliquée que par une vie de souffrances. La contradiction supposée par une bonne partie de la critique entre être noir et symboliste est encore moins satisfaisante pour révéler la richesse de son processus poétique. Nous questionnerons des lectures faites précédemment de son oeuvre, mais nous n’affirmerons pas la lecture raciale simplement dépassée. Elle a autant de force dans la tradition critique que nous considérons insuffisant d’affirmer ce dépassement sans le discuter et, en même temps, nous essaierons de comprendre comment elle peut aussi contribuer à la multiplicité de sens que Cruz e Sousa crée dans ses textes. Nous discuterons les images de sa poésie, en confrontant leurs sens jusqu’à ce que nous arrivions au démantèlement d’une logique sémantique superficielle, en démontrant que l’utilisation de Cruz e Sousa de mots est caractéristiquement symbolique. Aucun de ses termes favoris comme “virginité”, “Satan”, “Christ”, “Afrique”, “blanche”, “noire” ne peuvent être compris de manière satisfaisante avec moins de deux ou trois sens simultanés. Ces sens, en général, sont même contradictoires, caractéristique qui transforme, comme nous le démontrerons, de tels mots quotidiens en des vrais symboles, permettant de reconnaître une base de travail de langage d’une profondeur sous-estimée par la lecture qui désire trouver dans sa biographie la raison et la compréhension ultimes de ses textes. |