Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2012 |
Autor(a) principal: |
Schmitt, Vanessa Costa e Silva |
Orientador(a): |
Ponge, Robert Charles |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
fra |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/55985
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Resumo: |
L’objectif de la présente thèse est d’étudier la médecine (comprise au sens large, c’est-à-dire le monde des malades, de la maladie et des médecins) dans trois romans français du XIXe siècle, à savoir Le Médecin de campagne (1833) d’Honoré de Balzac, Madame Bovary (1857) de Gustave Flaubert et Le Docteur Pascal (1893) d’Émile Zola. Ce travail est divisé en trois grandes parties. La première partie, qui compte cinq chapitres, offre un tableau de l’histoire de la médecine, depuis ses origines jusqu’au dix-neuvième siècle, où sont abordés les méthodes diagnostiques et thérapeutiques, les théories et les pratiques médicales propres à chaque période historique. De même, y sont montrées quelques-unes des maladies qui sévissaient à certaines époques. Les cinq chapitres sont disposés en ordre chronologique, c’est-à-dire d’abord de la préhistoire au Moyen Âge, ensuite du XVIe au XIXe siècle, avec un chapitre par siècle. Dans la deuxième partie, j’examine les catégories professionnelles de la santé du XVIe jusqu’au XIXe siècle. Cet ensemble est, lui aussi, divisé chronologiquement, siècle par siècle, sauf la période comprise par la Révolution Française, le Consulat et l’Empire qui constitue un chapitre à part, comme il est d’usage dans les ouvrages d’histoire de France. Dans ces deux premières parties, mon étude est donc conçue sous une perspective particulière où la médecine et les sciences sont analysées historiquement. La troisième et dernière partie de la thèse a pour objet essentiel d’étudier trois personnages de médecins qui apparaissent dans trois romans de la littérature française du XIXe siècle ; à chacun d’eux correspond un chapitre. Précédant l’examen de ces trois figures fictionnelles, se trouve un chapitre qui s’efforce de fournir une brève synthèse sur les sciences et les techniques au XIXe siècle. La perspective de travail de cette troisième partie est analytique et historique. Le docteur Benassis, médecin de campagne et maire hygiéniste à la veille des années 1830 dans Le Médecin de campagne (1833) d’Honoré de Balzac, est le premier protagoniste examiné. Après une brève présentation de l’intrigue, je commence ce chapitre par une analyse du personnage, avant de montrer sa formation et son quotidien de clinicien, c’est-à-dire son train de vie, ses revenus et sa pratique médicale proprement dite. Puis, j’étudie les travaux hygiénistes de Benassis qui sont accompagnés de mises en contexte sur la France rurale et sur les théories hygiénistes qui prévalent à l’époque. Ensuite, est analysé Charles Bovary, officier de santé dans Madame Bovary (1857) de Gustave Flaubert. Tout au début, il y a une brève présentation de l’intrigue. Je commence l’examen de ce personnage par une courte introduction sur l’officiat de santé. Puis, s’ensuivent la formation médicale de Charles, ses revenus, son train de vie, les disputes corporatives qui apparaissent dans Madame Bovary et la pratique médicale de Bovary. Enfin, j’analyse sa compétence et son impéritie médicales. Le dernier chapitre porte sur Pascal Rougon, médecin et chercheur qui est le protagoniste du Docteur Pascal (1893), roman d’Émile Zola. Après avoir présenté brièvement l’intrigue, j’organise ce chapitre en trois parties principales. Tout d’abord, il s’agit de Pascal, médecin clinicien, c’est-à-dire sa formation médicale, ses débuts comme médecin, sa demeure, son train de vie, ses habitudes et ses cas cliniques, de même que sa renommée. Ensuite, je me penche sur les théories scientifiques auxquelles il se rattache et l’emploi qu’il en fait : les théories de l’hérédité, la peur de la dégénérescence et de la montée de la mortalité, ainsi que les théories hygiénistes. Finalement, j’analyse la pratique de chercheur du docteur Pascal: d’abord ses études sur l’hérédité ; ensuite, son sérum, remède universel ; puis sa double postérité (postérité intellectuelle et postérité par la paternité) ; enfin son credo scientifique et l’idéologie du progrès. |