Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2008 |
Autor(a) principal: |
Heuser, Ester Maria Dreher |
Orientador(a): |
Corazza, Sandra Mara |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/13270
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Resumo: |
“Qu'est-ce que c'est penser?”, voici la question directrice de cette thèse, qui, par les lignes de force de la philosophie de Gilles Deleuze, la répond: penser c'est une violence sur les facultés. Réponse inspirée, surtout, de l'oeuvre Diferença e repetição, dont le thème kantien du conflit entre les facultés est l'endroit d'explication de ce leitmotiv qui traverse la philosophie de Deleuze et qui peut violenter la pensée sur l'enseignement de philosophie dans l'Education de Base. Traiter de la violence sur les facultés implique l'établissement d'une doctrine des facultés, ce qui, d'après Deleuze, ne peut être fait que moyennant un empirisme transcendantal. La thèse soutient que Deleuze a produit sa propre doctrine dans les oeuvres précédentes à la Diferença e repetição, dans ses écrits monographiques. OEuvres dans lesquelles il a développé les bases de son programme philosophique quand il a cherché à engendrer la genèse de la pensée, c'est-à-dire, faire la description génétique des conditions d'effectivité de l'expérience, tout en édifiant une théorie différentielle des facultés. Développement mené à terme dans la conjonction: avec Nietzsche, Kant, Proust, Sacher-Masoch et dans l'intersection entre Philosophie et Art et Science, formes de pensée ou de la création qui n'existent que grâce aux expériences-limites, quand la pensée et les autres facultés sont ébranlées par des forces hétérogènes à elles, en les rendant sensibles à l'impensable. Dans son premier chapitre, Crueldade da cultura, la thèse affirme que, par la théorie de la volonté de puissance, Deleuze a créé une méthode généalogique qui lui a permis de déterminer l'origine active et réactive des facultés et de leurs usages, de même qu'il a autorisé la thèse à donner de la visibilité à une généalogie des facultés; en outre, ce chapitre traite de la violence et de la culture dans la paideia grecque, à partir des oeuvres philologiques de Nietzsche. Coação do sublime, le deuxième chapitre de la thèse, présente l'importance de la théorie kantienne du sublime comme référence centrale pour la doctrine des facultés de Deleuze; soutien que le philosophe français a opéré une réversion du kantisme en faisant de cette théorie-là l'accès au problème d'une genèse de la pensée, car seulement l'exercice discordant des facultés qui se passe dans le jeu dissonant entre elles à partir de l'expérience esthétique est capable d'engendrer le penser dans la pensée. Le troisième et quatrième chapitres de la thèse, Força dos signos et A frieza da pornologia, respectivement, montrent que Deleuze a réinventé l'héritage de l'esthétique kantienne tout en faisant de l'oeuvre littéraire de Marcel Proust et de Sacher-Masoch ses laboratoires pour la création de la doctrine des facultés, le coeur de son empirisme transcendantal. Concevoir l'enseignement de philosophie à partir du sens produit par Deleuze pour ce problème – “Qu'est-ce que c'est penser?” – suppose, donc, privilégier les rapports agonistiques présents dans les trois formes de pensée et les mêler de façon à en pouvoir extraire des nouveaux mouvements de pensée, d'écrite et de possibilités d'existence. |