Expansão e diversificação do ensino superior no Brasil : a mobilidade social e a inserção profissional dos jovens estudantes e egressos de cursos superiores tecnológicos na região metropolitana de Porto Alegre-RS

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2016
Autor(a) principal: Martins, Bibiana Volkmer
Orientador(a): Rocha-de-Oliveira, Sidinei
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Palavras-chave em Inglês:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/150919
Resumo: Face à un contexte d’expansion et de professionnalisation de l’enseignement supérieur et en même temps à un manque de main d’oeuvre qualifié avec une augmentation du chômage, les études autour de l’insertion professionnelle gagnent de l’importance, en particulier celles qui se réfèrent aux jeunes. Située entre les thèmes formation et marché du travail, cette Thèse a comme objectif central de comprendre comment fonctionnent les processus d’insertion professionnelle et de mobilité sociale des jeunes étudiants et diplômés de cours d’enseignement supérieurs technologiques dans la région métropolitaine de Porto Alegre, Rio Grande do Sul, face au contexte actuel d’expansion et de diversification de l’enseignement supérieur au Brésil. À la lumière des théories de Pierre Bourdieu et de Jessé Souza, on analyse l’insertion professionnelle comme une période où est rendue possible l’appréhension de la mobilité sociale dans une société et où l’on peut reproduire ou non les inégalités sociales existantes. Cette étude est constituée d’une recherche conclusive, de type survey en coupe transversale unique, de propos descriptif et quantitatif. Un questionnaire en ligne a été appliqué aux étudiants et aux diplômés de cours d’enseignement supérieurs technologiques de la région métropolitaine de Porto Alegre. Les résultats soulignent qu’au-delà de la formation de niveau supérieur, il existe d’autres éléments comme le sexe, la race, l’âge, l’origine sociale, le domaine de formation et l’institution d’enseignement supérieur qui joue un rôle sur le processus d’insertion professionnel des jeunes. Ainsi, le terrain marché du travail est un espace de production et de reproduction d’inégalités. Un tel éclairage réfute le discours de la méritocratie individuelle concernant l’accès des jeunes au marché du travail dans le pays. De plus, les résultats apportés par cette recherche révèlent que la formation de l’enseignement supérieur est fondamentale, à partir du moment où il donne accès à des places occupationnelles que des jeunes d’origine familiale de classes populaires auraient difficilement accès sans ce niveau d’enseignement. Cependant, on comprend que l’accès à l’enseignement supérieur n’est pas le même pour tous les jeunes dès lors que le statut occupationnel et que la scolarité des parents révèlent une interférence avec le type d’institution d’enseignement auquel ils ont eu accès pour suivre un cours dans l’enseignement supérieur. De plus, une fois dans l’enseignement supérieur, de nouvelles barrières apparaissent entre les jeunes, rendant l’accès au marché du travail différencié, de sorte que certains sont « plus aptes » que d’autres à occuper les meilleures places. En outre, l’insertion professionnelle se révèle être une période importante pour la mensuration de la mobilité sociale, dès lors que la place occupationnelle dont dispose le jeune détermine l’accès aux différents capitaux culturels et économiques, permettant que la mobilité s’amplifient vers d’autres éléments que celui du statut occupationnel. Ainsi, la mobilité sociale intergénérationnelle, entendue comme le mouvement entre les classes sociales, est étroitement lié à la place occupée dans le système productif. Cependant, elle est aussi traversée par des questions de sexe et de race et est déterminée par un ensemble de capitaux économiques et culturels possédés par l’individu et lié à son origine, qui, de la même forme, interfèrent dans la place à laquelle ce jeune aura accès sur le marché du travail.