Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2013 |
Autor(a) principal: |
Machado, Cristiane Marques |
Orientador(a): |
Silva, Maria Luiza Berwanger da |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/81380
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Resumo: |
Cette étude analyse, sous la lumière de la Géographie Culturelle et de la Géographie Humaniste, en mettant en rélief les paroles de samba, un phénomène géographique brésilien qui complète plus de 100 ans dans la ville de Rio de Janeiro: les favelas. Dans la fable chantée par le sambista (sujet national), ce lieu est symbolisé, desymbolisé et resymbolisé, tout en devenant une Transfavela. Comme part du paysage carioca, brésilien, ces favelas “batucadas” nous représentent et transgressent la géographie, en nous étendant au-delà des limites du local et du national et en redessinant les monts cariocas avec les tonalités de fable de lieu (BESSIÈRE, 1999). Si, dans la littérature, on a des écrivains qui contribuent à composer des fables de villes/régions et/ou pays, en devenant indissociable leur rapport avec les lieux (comme dans le cas de Dublin/Joyce, Sertão/Guimarães, Tropiques/Lévi-Strauss, Prague/Kafka e Lisbonne/Pessoa), cette étude affirme que le rapport entre les favelas et la production musicale des sambistas se montre intrinsèque. Ainsi que dans la littérature, dans les paroles de samba, imaginaire et réalité se trouvent tellement imbriqués, que le lieu référentiel se confond avec le symbolique. Dans ce sens, nous affirmons que comme certains écrivains deviennent auteurs de leur villes, les sambistas peuvent être considérés, eux aussi, les auteurs des favelas. Dans cette fable chantée au son du “cavaco”, “pandeiro” e tamburin, on constate l´impossibilité de la fixité du lieu, dans la mesure où, à travers la samba, les favelas se déplacent et entreprennent des traversées qui vont du périphérique au centre, tout en établissant une réinvention et transmutation comme Favela-Mundi qui répercute, dans l´oreille du monde, la voix des bambas qui y vivent ou ont vécu. |