Vinícius de Moraes e a poesia metafísica

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2007
Autor(a) principal: Santos, Juliana
Orientador(a): Mello, Ana Maria Lisboa de
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/10918
Resumo: Souvent, les critiques divisent la production poétique de Vinicius de Moraes en deux phases, la phase mystique et la phase sociale. La “première” est composée des oeuvres suivantes: O caminho para a distância (1933), Forma e exegese (1935), Ariana, a mulher (1936), Novos Poemas (1938) et Cinco elegias (1943). La “deuxième phase” comprend principalement: Poemas, sonetos e baladas (1946), Pátria minha (1949), Antologia poética (1954), Livro de sonetos (1957) et Novos Poemas II (1959). Certains théoriciens, tels que Renata Pallotini et Otto Lara Resende, considèrent la production initiale de Moraes – tournée vers les questions métaphysiques – comme un expérimentalisme esthétique; d’après eux, cette production a vite été abandonnée pour céder la place au véritable poète, qui se consacra à la lyrique à tendance sociale et amoureuse. D’autres critiques, comme Antonio Candido et David Mourão Ferreira, ne partagent pas cette opinion et défendent l’idée d’une réélaboration de ces débuts en une sorte d’“humanisation du sentiment religieux”. Sur la base de ces points de vue, le présent travail analyse la poésie initiale de Moraes, avec l’accent sur ses principales caractéristiques et ses influences. D’autre part, il présente quelques poèmes de la production finale de l’auteur et certaines créations musicales, dans le but de montrer le parcours des fondements et du symbolisme religieux dans la production artistique du poète. L’étude se penche tout d’abord sur la fortune critique de Moraes, puis analyse des compositions poétiques et musicales, en s’appuyant sur le texte biblique et les fondements théoriques de la lyrique, de la métaphysique et de l’imaginaire. La recherche a permis de caractériser la poésie inaugurale en ce qui concerne la question de la religiosité. Partant de là, il a été possible de mettre en évidence la permanence de ces éléments à caractère métaphysique, aussi bien au niveau de la poésie finale que de la chanson, ce qui va à l’encontre de la thèse de l’artificialisme de sa production initiale.