Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2014 |
Autor(a) principal: |
Przybylski, Mauren Pavão |
Orientador(a): |
Tettamanzy, Ana Lúcia Liberato |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/102227
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Resumo: |
Le récit est né avec l’histoire de l’humanité et, d’après Roland Barthes, il n’y a pas de peuple sans récit. L’évolution technologique a fait surgir de nouveaux récits et différents genres de narrateurs. Ceux qui ne possédaient pas encore de locus d’énonciation, les narrateurs périphériques, ont trouvé dans l’environnement numérique une possibilité d’inscription au monde. Les périphéries ont donné origine à des savoirs pluriels et les nouvelles technologies, alliées aux études littéraires, ont favorisé la création d’un nouveau locus de légitimation du sujet, aussi bien en termes individuels qu’en termes éthniques et politiques. Les récits dits « non-littéraires » gagnent de l’espace dans les études contemporaines, surtout parce qu’ils dialoguent avec d’autres cultures, d’autres langages et d’autres espaces sociaux. La Restinga, quartier localisé 30 km au sud du centre-ville de Porto Alegre, est composée par des habitants, dont certains, sont auteurs de productions culturelles et littéraires. Marco Maragato a déjà vécu dans plusieurs lieux et s’inscrit comme sujet narratif dans l’environnement numérique. Bien que l’on admette la difficulté de la part des secteurs intellectualisés et privilégiés socialement de reconnaître la périphérie comme productrice de culture, que ce soit par des productions écrites ou numériques, ces narrateurs s’inscrivent comme (re)médiateurs aussi bien dans leurs espaces qu’en dehors de ceux-ci et, à partir de la narration, ils essayent de créer un nouveau regard sur leur production. De même, en tant qu’universitaires, la création d’espaces virtuels et physiques de partage et de divulgation des connaissances produites par ces acteurs nous rend, par notre intervention, (re)médiateurs utilisant les nouvelles technologies au service d’un nouveau regard du concept de récit. J’ai voulu, dans ce parcours, premièrement trouver une nouvelle façon de percevoir la relation récit-narrateuruniversité- périphérie conçue dans le cadre des études littéraires contemporaines, au sein de la société d’information, lieu où les informations se diffusent à chaque jour de plus en plus rapidement. Et, deuxièmement, à partir de la constatation de l’existence d’un narrateur (Maragato), producteur d’un récit utilisant comme son principal outil le moyen numérique, cerner le concept de narrateur oral urbain-numérique. Dans ce travail, j’ai suivi un parcours réflexif et j’ai trouvé chez Jonathan Culler et Roland Barthes le support pour définir le récit traditionnel et ainsi délimiter le concept de narrateur oral urbain-numérique. Ruth Finnegan, Richard Bauman e Paul Zumthor à travers le concept de performance nous ont guidé vers une meilleure compréhension du récit dans le contexte social du quartier étudié. Finalement, Jay Bolter, David Gruisin, Manuel Portela, Lúcia Santaella et Lev Manovich ont été fondamentaux en ce qui concerne la notion de récit hypertextuel. La mise en évidence du concept de narrateur oral urbain-numérique a eu pour objectif de lancer un regard nouveau sur les narrateurs périphériques, issus de lieux considérés non-privilégiés et de montrer les possibilités à travers les moyens numériques, de construction de récits. |